Déjà 5 « Bordelais » dans le top 100 d’Eurosport

Depuis hier, et pour quelques jours encore, le site d’Eurosport déroule son « top 100 des joueurs les plus marquants de la L1 du XXIème siècle », soit depuis la saison 2000/2001.

Alors que les joueurs classés de 100 à 80 ont été dévoilés (voir ICI et LA), il y a déjà 5 joueurs passés par les Girondins de Bordeaux. Voici le détail :

Camel Meriem
(98ème) – « Camel Meriem n’aura pas été le « nouveau Zidane », surnom qui lui a été abusivement attribué – à lui comme à d’autres – au moment où l’on pensait (déjà) à la succession du maître. Mais le milieu de terrain aura réussi une carrière honnête en L1. De Sochaux à Nice, en passant par Bordeaux, Monaco et Arles-Avignon, Meriem n’aura pas toujours donné toute la plénitude de son talent. Il n’y a qu’à Marseille que l’international français (3 sélections) a été très bon. Et parfois brillant, même. Notamment en Coupe d’Europe où, avec Drogba, il fut l’un des artisans de l’épopée 2004 de l’OM. »

Jaroslav Plasil
(87ème) – « Jaroslav Plasil a eu deux vies en Ligue 1, avec Monaco puis Bordeaux, mais la même influence dans les deux clubs. Très vite incontournable, il s’est imposé comme la courroie de transmission des deux collectifs. Plasil, ce ne sont pas d’immenses envolées, mais un travail propre et toujours bien fait. Sa réputation de « chat noir » ne doit pas cacher l’essentiel. Certes, son palmarès est maigre mais il a toujours su bonifier des équipes en souffrance ou sur le déclin. »

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Pascal Feindouno
(84ème) – « Son plus grand fait d’armes en Ligue 1, Pascal Feindouno l’a signé au XXe siècle, un soir de mai 1999 au Parc des Princes, quand, au bout de sa chevauchée, il a offert le titre aux Girondins. Mais Feindouno, c’était… bien plus que ça : de la magie à chaque prise de balle et un toucher exceptionnel. Techniquement, peu de joueurs supportaient vraiment la comparaison. Avec Piquionne ou Gomis à Saint-Étienne, avec Darcheville à Lorient ou Pauleta à Bordeaux, il a cassé les reins de toute la Ligue 1. Mais le Guinéen n’était pas franchement un bourreau de travail et quand, au cœur du rude hiver forézien, il décidait d’hiberner, il pouvait se passer quatre mois sans qu’il ne sorte une seule fulgurance. Dommage. Son talent immense le destinait à une carrière plus lumineuse encore. »

Marouane Chamakh (82ème) – « L’attaquant d’un club, Bordeaux, qu’il a mené, avec d’autres, au sommet du football français. Alors oui, il n’a jamais dépassé la barre des 13 buts en L1 et il a même connu des trous d’air spectaculaires. Mais le Marocain n’est pas exactement un buteur né. Il est celui qui use, qui harcèle et qui domine tout le monde dans les airs. Très à l’aise techniquement, il ne lui a donc manqué qu’un peu plus de réalisme pour figurer plus haut dans ce classement. »

Geraldo Wendel (80ème) – « L’une des pattes gauches les plus soyeuses de la Ligue 1 de ces dernières années. Buteur et passeur décisif pour son premier match avec Bordeaux, Geraldo Wendel a continué dans la même veine durant ses cinq saisons en Aquitaine. Des buts et des passes décisives à la pelle, des coups francs dans toutes les lucarnes de France et, au bout, un titre de champion. Moins spectaculaire que Nênê et moins régulier que Juninho, le chef d’orchestre des Girondins de Bordeaux partageait bien avec ses deux compatriotes brésiliens cette inspiration qui pouvait tuer un match. »