Carrasso : « Si je dois retourner en Equipe de France… »

Alors que Didier Deschamps semble davantage compter sur Stéphane Ruffier (Saint-Etienne), voire même sur Mickaël Landreau (Bastia), pour être le N°3 dans le groupe des Bleus, derrière Hugo Lloris (Tottenham) et Steve Mandanda (Marseille), en vue du Mondial 2014 au brésil, le gardien des Girondins Cédric Carrasso a évoqué, ce lundi, dans son grand entretien sur GOLD FM, la façon dont il percevait sa « mise à l’écart » du groupe France et sa vision de la sélection.
« L’équipe de France c’est particulier. J’ai intégré le groupe grâce à mes performances. J’y ai passé 5 merveilleuses années. J’avais un rôle de 3ème gardien qui est tout à fait l’opposé de celui que j’ai en club et que je vis au quotidien aux Girondins. C’est à dire que tu es là pour aider le groupe, pour mettre le titulaire dans les meilleures dispositions. Hugo (Lloris) est quelqu’un d’assez introverti, j’ai passé du temps avec lui. Je connaissais très bien le reste du groupe aussi. J’ai laissé beaucoup de force dans ce rôle, pour ce groupe…

Après l’Euro 2012, il y a eu un nouveau sélectionneur (Didier Deschamps), qui a pensé que ce rôle de 3ème gardien devait aller à un autre. J’ai dû l’accepter. Pour moi, les Bleus ça a toujours été une ferré, un devoir. Dès mon premier appel, j’avais dit que je donnerai toujours tout pour ce maillot mais que, si ça devait s’arrêter, ça s’arrêtait… Je pense avoir fait le boulot.  Pendant 4 ans et demi j’ai profité et je ne devais pas me mettre dans une bulle en pensant que ce serait toujours moi et pas un autre. J’aurais été déçu en raisonnant comme ça. Donc, je ne le suis pas. Si je dois retourner en Équipe de France, j’y retournerais. La sélection il n’y a rien au dessus. Jouer contre les meilleurs du monde avec leurs pays, dans le cadre d’un Euro, d’une Coupe du Monde, c’est le summum. Cette philosophie fait que je n’ai pas été affecté quand je n’ai plus été appelé. »
NB : Retranscription faite par nos soins.