C. Hutteau : « Mon petit doigt me dit que mon actualité va se rapprocher très rapidement des Girondins »

Sur les ondes de RIG, ce lundi, invité dans l’émission ‘Girondins Analyse’, l’agent Christophe Hutteau parlant de l’attaquant bordelais Gaétan Laborde (un de ses clients), mais pas que… – a aussi évoqué son livre : ‘Mes secrets d’agent’.

« Une raison d’acheter mon livre ? Découvrir l’envers du décor du monde du football, avec ses joies, ses peines, ses moments de réussite, ses belles histoires, mais aussi ses coups bas et ses trahisons. Il y a aussi des choses à apprendre, des anecdotes assez sympas qui permettent de mieux découvrir Dugarry et Zidane – encore potes aujourd’hui -, car vous ne savez pas tout sur eux. Après, je n’ai pas tout dit, évidemment, et je ne vais pas tout dire : on ne peut pas (rire). Le livre ? Oui, il plait et il se vend bien, mais j’ai aussi eu la chance d’avoir une grosse promotion : télé, radio et presse écrite. Le livre a été en tête des ventes pendant un mois et demi dans la rubrique ‘sport’ sur les sites de la Fnac ou d’Amazon, pour ne citer qu’eux, et mon éditeur a dû en retirer – et avec joie ! – 5 000 exemplaires de plus pour satisfaire la demande en ces périodes de fêtes de fin d’année. J’en suis ravi, c’est une belle surprise pour mon éditeur et moi que d’avoir de tels résultats. »

En fin d’entretien, comme nous étions dans la confidence ; et sans lui demander trop de secrets le concernant ; nous avons quand même questionné Hutteau sur… ses objectifs de carrière dans le monde du foot. Et sa réponse, sur laquelle l’entretien s’est achevé, ne manque pas d’intérêt :

« Agent, c’est un métier usant, mais c’est passionnant, franchement. Car vous faites beaucoup de rencontres, qui sont très enrichissantes intellectuellement. C’est aussi un métier – ne soyons pas hypocrites -, qui permet de bien vivre, également, et ce n’est pas négligeable. Après, je me dis toujours – et c’est le sujet de l’un des derniers chapitres de mon livre -, quand je vois comment certains clubs recrutent et travaillent… Ne me demandez pas de noms, mais… aïe, aïe, aïe ! Au risque de vous sembler très prétentieux, je vais vous dire que, pour un éventuel investisseur, j’ai dressé un tableau récapitulatif des investissements et reventes que j’ai fait faire aux clubs depuis que je suis devenu agent, en 2004. Le bilan était positif de plus de 30 millions d’euros, avec moins de 3 millions d’euros d’achats pour les clubs avec qui j’ai travaillé et 34 millions de revente, et c’est donc ce que j’ai fait gagner, en l’espace d’une douzaine d’années, à un certain nombre de clubs français.

Alors , je me dis, forcément, que mon œil n’est pas si mauvais, même si – attention ! – je ne suis pas vaniteux, je ne m’invente pas une vie, et sais qu’il y a aussi bien meilleur. Mais je me dis quand même que, peut-être, mon analyse pourra servir un club, un jour, car mes chiffres et mes résultats prouvent que je fais plutôt du bon travail. Disons donc que je m’accorde une petite dizaine d’années d’action en tant qu’agent, à jouer les empêcheurs de tourner en rond dans le monde du football, avant d’envisager une éventuelle reconversion comme dirigeant ou responsable de recrutement. (…) Mais j’attendrai la fin de carrière de Gaëtan et des autres. Après, il faudra peut-être que je change de métier (rire)… En attendant, on va souhaiter de bons résultats pour les Girondins. Mais, je ne sais pas pourquoi, mon petit doigt me dit que mon actualité va se rapprocher très rapidement des Girondins de Bordeaux (sourire). Ce n’est qu’une intuition, mais en général mon intuition n’est pas si mauvaise que cela. »