Bénédet : « Si vous allez sur tous les plateaux, le risque c’est d’oublier un peu le métier d’entraîneur »

A nouveau lors de son dernier passage dans GA, Alain Bénédet a été amené à nous donner son regard sur les médias et, surtout, sur la façon dont son travail, avec Francis Gillot et René Lobello, avait, parfois, été jugé de manière trop sévère par l’ensemble des observateurs du football français.

« Vous savez, quand on vous demande de venir à Paris pour répondre aux questions sur les plateaux télés et que vous n’y allez pas, vous êtes tout de suite catalogués. Mais si vous allez sur tous les plateaux, le risque c’est d’oublier un peu le métier d’entraîneur… Francis avait aussi un franc-parler qui ne plaisait pas, un peu comme Antonetti, qui se faisait fracasser quand il était coach et qui était allé ensuite à Canal +. Et quand il a retrouvé un club, il y avait plus de respect pour lui, alors qu’avant cela il se faisait casser. René Girard, c’est pareil. Les réputations, elles vont très vite. Certains passent entre les gouttes et certains disent les choses de manière un peu trop directe donc ça leur retombe dessus. C’est un peu dommage que ça ne soit pas pareil pour tout le monde. Mais tant pis. »