Alexandre Mendy : « Je sais que si je joue les branleurs à l’entraînement, je ne vais pas jouer »

Buteur très rapidement avec ses nouvelles couleurs, le weekend dernier à Angers (2-2, 1ère journée de Ligue 1), Alexandre Mendy – qui gagne déjà pas mal de temps de jeu en attaque depuis son arrivée inattendue – a raconté son parcours à Sud Ouest, dans un article centré sur lui. Méconnu du grand-public mais pourtant voulu par le coach Jocelyn Gourvennec pour compléter le compartiment offensif des Girondins, l’ancien niçois et guingampais, âgé de 23 ans, n’a visiblement pas eu beaucoup de réussite durant les différentes étapes de sa carrière.

« A Nice, c’était impossible de me faire ma place, je n’ai pas pu enchaîner les matches. J’ai mis 9 buts en 12 matches avec la CFA, pour qui j’avais été recruté, puis j’ai été prêté en décembre à Strasbourg, en National. Là, j’ai inscrit six buts en une douzaine de matches, avant d’aller à Nîmes, en Ligue 2. Là-bas, ça s’est mal passé. Le jour où j’ai signé, le coach René Marsiglia, qui m’avait fait venir, a été limogé, puis José Pasqualetti est arrivé avec ses joueurs, comme Maoulida par exemple, donc je n’ai pas trop joué. Sur la deuxième partie de saison, j’ai commencé quatre fois, j’ai marqué trois buts. Et quand on a été maintenu, je n’ai plus joué

(…) A Angers, ce n’est pas parce que j’ai marqué un but que j’ai fait un bon match. J’étais juste présent au bon moment. Et puis, je sais que si je joue les branleurs la semaine à l’entraînement, je ne vais pas jouer ! Quand j’ai marqué mon premier but en L1*, je n’imaginais pas que je porterai un jour les couleurs de Bordeaux. J’ai une chance énorme. Bordeaux est un grand club. Mais quand on est à l’intérieur, on mesure davantage combien c’est le cas. »

*avec Nice, contre… Bordeaux, lors du fameux 6-1 de 2016.