Admar Lopes : « Il faut arrêter avec l’excuse de l’adaptation, chacun doit changer »

Présent en zone mixte d’après défaite contre Brest, Admar Lopes a pris la parole.

Le directeur technique choisit des mots forts pour espérer réussir à relever un bateau qui coule journée de championnat après journée de championnat :

« Au niveau de l’organisation de l’équipe, je nous trouve mieux. Il y a des moments où on est capables de jouer au foot, des moments où on a des solutions mais à ce niveau et en Ligue 1, si tu n’es pas capable de gagner des duels offensifs, tu te mets en danger. C’est l’histoire de nos soucis depuis le début de saison. Je pense que c’est un problème d’état d’esprit, de mental voire psychologique plutôt qu’un problème physique. L’apport côté physique jeu commence à se voir mais cela reste un problème d’envie défensif, de gagner les duels, qui nous créent toujours des problèmes. Quand je dis qu’il y a des progrès, cela reste encore très faible. À tous les niveaux. Cela ne correspond pas à la dimension de ce club. Tout le monde doit prendre ses responsabilités, doit changer car il y a un manque de niveau. »

De quoi pousser à un départ de Vladimir Petkovic ? Admar Lopes a sa vision des choses :

« On est en contact chaque semaine mais ce n’est plus le moment de parler, il faut agir. Il n’y a pas de doute sur le fait que ce soit l’homme de la situation. Tout le monde est dans le même bateau. Chacun doit faire mieux. Aujourd’hui, je suis en colère, les joueurs sont capables de moments très bons comme de très mauvais. Ce manque de régularité m’inquiète. Il faut changer d’attitude. Changer le discours peut être une solution. Je n’ai pas encore pris la parole, ce sera à voir avec la direction. Tout le monde est responsable. Mercredi, nous avons un match très important. Dès demain, il faudra tourner la page de ce match contre Brest et penser à Strasbourg. Oui, je suis inquiet car nous n’arrivons pas à évoluer sur ces domaines spécifiques. Ça commence à inquiéter tout le monde et je m’excuse auprès des supporters car ce n’est pas assez. Si on regarde le tableau, oui je suis inquiet. Il faut sortir de cette place le plus vite possible. On savait que ça prendrait du temps suite à nos nombreux changements. Les deux premiers mois ont été difficiles mais à présent on doit arrêter de se trouver des excuses sur l’adaptation. Il faut changer dès maintenant ! »

Retranscription faite par nos soins