1er but nantais pour Sala

Moqué ce samedi sur le site de France Football, l’ancien attaquant des Girondins de Bordeaux Emiliano Sala a mis fin à sa disette en marquant, lors de GFC Ajaccio – FC Nantes (1-1), son premier but avec ses nouvelles couleurs jaune et verte, qu’il défend depuis cet été.

Auteur de 6 buts et 1 passe décisive la saison dernière en 24 matches de L1 dont 11 titularisations, avec Bordeaux et – surtout – Caen (en prêt), l’Argentin de 25 ans formé au Proyecto Crecer, la filiale du FCGB en Amérique du Sud, a donc enfin débloqué son compteur en 2015/16. Après 17 journées, en 13 matches dont 8 titularisations, Sala compte 1 but et 1 passe décisive, au sein de l’une des pires attaques de France (13 buts marqués).

On ne sait pas si cela a été prémonitoire et si ça va influer sur la suite, mais voici ce qu’il déclarait au site du FCN il y a quelques jours :

« Je sais que ça va arriver, mais il faut continuer à travailler et ne pas perdre la tête. J’ai envie de jouer, de retrouver le terrain et de commencer à marquer. Tous les attaquants passent par là. On ne va pas marquer à tous les matches… Avec le temps, tu arrives un peu mieux à gérer cette situation. Mais c’est dur. Les attaquants veulent tout le temps marquer. (…) Non, je ne doute pas. A l’image du dernier match, je me bats pour toute l’équipe. J’ai eu l’occasion de marquer. En tant qu’attaquant, j’attends ce but avec impatience, mais ça ne me perturbe pas dans la tête. Je ne dois pas douter.

(…) Je n’ai pas eu 25 occasions, non plus. J’ai eu des occasions où je devais marquer, mais je n’ai pas fait le geste juste pour la mettre au fond. C’est ce que je dois travailler. Les attaquants ont toujours la pression. Ils doivent marquer des buts. J’essaye de me concentrer, de garder confiance en moi, de continuer à travailler pour progresser. J’ai déjà marqué pas mal de buts dans ma carrière. Je sais le faire. Les gens sont parfois impatients, ils veulent voir des buts. Je le comprends. On travaille pour ça. Nous sommes aussi énervés par la situation. On le vit tous les jours aux entraînements. »