« Pour les Marseillais, il ne reste plus qu’à espérer une défaite de Bordeaux. Elle ne viendra jamais. »

Le site de France Football a récemment lancé une consultation pour savoir quel titre de champion de France (depuis les années 90) avait le plus marqué le public. Celui des Girondins de Bordeaux en 1998/99 arrive en 5ème position, avec 9% des voix.

Le FCGB d’Élie Baup, et du « carré magique » composé de Johan Micoud, Ali Benarbia et du duo Lilian Laslandes – Sylvain Wiltord, a donc été le sujet d’un article plutôt pas désagréable à lire.

Extrait(s) :

« La saison 1998/99 a été l’une des plus haletantes des vingt dernières années de Division 1. Lors de cet exercice, deux équipes ont lutté pour le titre de champion de bout en bout : l’Olympique de Marseille et les Girondins de Bordeaux. À la mi-saison, déjà, les deux équipes se suivaient sans se lâcher. Emmené par Élie Baup, Bordeaux ne doit son titre honorifique de champion d’hiver qu’à une meilleure différence de buts… d’une seule unité. Par la suite, la tête du classement passe d’une équipe à l’autre. À Marseille, Rolland Courbis, l’entraîneur principal, peut compter sur un duo d’attaquants particulièrement performant, composé de Florian Maurice (14 réalisations) et Fabrizio Ravanelli (13). Les Girondins, eux, se reposent sur d’autres artificiers, mais non moins imposants : Sylvain Wiltord, meilleur buteur de la saison (22 buts), Lilian Laslandes (15) et Johan Micoud (9). Et si ce titre est mémorable parmi tant d’autres, c’est bien sûr pour son dénouement. À une journée de la fin, Bordeaux est en tête, mais ne compte qu’un point d’avance sur Marseille, son poursuivant de toujours. Une victoire lors de la 34ème journée de Championnat, face au PSG, et le sacre est assuré pour les Girondins. Les Olympiens, eux, doivent s’imposer face à Nantes, et compter donc sur un faux-pas du leader. À la Beaujoire, l’OM fait le nécessaire, et bat les Canaris sur un but signé de Robert Pirès (0-1). Pour les Marseillais, il ne reste plus qu’à espérer une défaite de Bordeaux, et la D1 sera à eux. Elle ne viendra jamais. Car au Parc des Princes (2-3), les Girondins  décrochent une victoire inespérée, à la dernière minute, face à Paris, grâce à un but de l’entrant, le tout jeune Pascal Feindouno. »