S. Diawara : « La liberté n’a pas de prix »

Dans les colonnes de L’Équipe, Souleymane Diawara est revenu sur son passage en… prison entre les mois d’avril et juin. Une mauvaise expérience révolue pour celui qui suit une préparation physique individuelle en vue d’un retour en L1 :
« Ça m’a énormément ennuyé vis-à-vis de ma famille, de mes proches. Je ne suis pas un voyou, je n’avais pas ma place. A l’isolement, on est tout seul dans la cellule. Après, ça va, on s’adapte. Je ne peux pas trop me plaindre par rapport à ceux qui y purgent de très longues peines. Quand j’y étais, je savais que je sortirai bientôt. Après, c’était à Marseille, je n’ai pas eu de grands problèmes, j’ai plutôt rencontré de bonnes personnes entre le directeur, les matons, et même des gens en cellule, même si on préfère évidemment rencontrer des gens dans d’autres conditions. […] Quand on sort, on se rend encore plus compte que la liberté n’a pas de prix. Tu retrouves ta famille, tes proches… C’était une épreuve, mais bon, il y a quand même des choses plus graves que ce je j’ai vécu. Maintenant, je suis tourné vers l’avenir. »

Sur le fond de l’affaire dans laquelle il est toujours mis en examen, tout comme plusieurs autres hommes dont son frère Adama, pour « extorsion de fonds, tentative d’extorsion de fonds et complicité », l’ancien défenseur central des Girondins et de… Marseille préfère calmer les choses :  « Il n’y a pas eu d’agression comme j’ai cru l’entendre ici ou là. Sa voiture a été prise en gage, il n’y a rien eu du tout, et puis, je le connais, il me connaît aussi. J’ai même entendu dire qu’il voulait retirer sa plainte. C’est une histoire bidon. La prochaine fois, j’irai chez le concessionnaire (sourire).