Furlan : « Beaucoup plus prêts qu’il y a 3 ans »

Comme il le déclarait déjà à la fin avril une fois la montée acquise sportivement, l’entraîneur de Troyes Jean-Marc Furlan, ancien girondin, soulagé que l’ESTAC ait vu son accession validée par la DNCG, a hâte de retrouver les bancs de l’élite. Le technicien est optimiste sur les chances de maintien des Aubois et s’en est expliqué sur l’antenne d’RMC.

« L’entraîneur que je suis est libéré pour travailler, mais tout le club et même le public aussi. Nous attendions tous cette décision pour mieux travailler et les joueurs demandaient sans cesse à quelle heure la décision allait tomber, mais nous avions confiance en notre direction. Maintenant, on pense tous à la Ligue 1 et on travaille pour l‘avenir. (…) Il est déjà vraiment très agréable d’être coach, c’est un métier obsessionnel, passionnant, qui absorbe toute notre vie. La L1, c’est un énorme plus, c’est la lumière, surtout pour une petite ville comme Troyes. Nous voulons aborder ce défi différemment par rapport à la dernière montée, ne pas nous rendre compte au bout de six mois que nous sommes bien en Ligue 1. Nous sommes, je pense, beaucoup plus prêts qu’il y a 3 ans, car ça fait 6 longs mois qu’on prépare la Ligue 1 en sachant qu’on avait nos chances de monter dès la trêve en décembre.

J’ai tout connu dans ma carrière et avec Troyes : l’accession, le maintien, la redescente. C’est dur pour les petits budgets, on voit que certains clubs issus de petites villes disparaissent vite. Il sera compliqué de pérenniser le club, mais nous sommes en avance par rapport à 2012. Car ce groupe de joueurs voulait la L1, alors qu’en 2012 j’avais été très alarmiste en disant à un groupe plus jeune de s’accrocher avant tout. Résultat, on avait mis un temps fou à gagner. Donc on a quand même une marge pour faire bien mieux. En rigolant, on peut se dire qu’on ne fera pas pire.

Tous les matches seront compliqués. Mais le calendrier, je ne m’en préoccupe pas. L’été est dur à gérer, il faut s’occuper de tout un groupe et d’un staff en plus du recrutement. Il y a 50 personnes à manager pour être prêt le 8 août. Mais des fois, on pense que ça sera dur et on prend des points, tandis que d’autres fois c’est l’inverse. On discute avec le président pour recruter plusieurs joueurs afin d’étoffer l’effectif, de le consolider, mais en retrouvant d’abord notre niveau de L2 et, surtout, en essayant de progresser tout au long de la saison. »