Sur Gourcuff, Montanier ne dit… rien !

Si certains attendaient vraiment beaucoup de l’intervention de Philippe Montanier, l’entraîneur du Stade Rennais, sur l’antenne d’RMC ce lundi soir, c’est raté. Il y a quelques instants, le coach du SRFC a été un robinet d’eau tiède (un de plus) sur le cas Yoann Gourcuff. Bien plus clair sur l’arrivée de l’attaquant Giovanni Sio (FC Bâle, prêté par le passé à Bastia et à Sochaux), mais aussi sur sa volonté de garder son ailier Paul-Georgres Ntep et d’ouvrir la porte à un départ de l’offensif suédois Ola Toivonen, le technicien des Rouge et Noir a brassé du vent sur le cas du milieu offensif de Lyon, officiellement sans contrat à partir du 1er juillet.

« Nous sommes plusieurs clubs sur Gourcuff, vous le savez. Moi, je l’aime bien et je ne suis pas le seul. J’ai toujours bien dit en conférence de presse que je le trouvais très talentueux. Je ne peux pas évoquer d’éventuels échanges avec lui, car ça n’engage pas que moi. Quel que soit l’échange, je trouve que c’est un joueur intéressant. (…) Je n’ai pas pu pister non plus mon président René Ruello à la trace pour vous dire ce qu’il s’est passé entre eux, mais il connait bien Yoann et il est très proche de Christian, son père, avec qui il a des relations d’amitié. Mais cela ne change rien au fond.

(…) Avec Gourcuff, il n’y a pas de tromperie sur la marchandise, car on sait qu’il a été blessé et si on le prend c’est donc en connaissance de cause, lui comme d’autres.  Après, chacun peut dire ce qu’il veut sur ses blessures, moi je ne suis responsable que de mes paroles et je ne vais pas
m’occuper de celles des autres car c’est déjà bien assez compliqué de s’occuper de soi. L’été dernier, j’ai fait signer Christian Brüls alors qu’il avait une fracture du pied. Prendre un joueur qui s’est fait les croisés, ça s’est déjà vu. Mais bon, nous n’en sommes pas là, Yoann a aussi d’autres clubs en tête qui font balancer son cœur. C’est ce qui se dit… (…) Nous sommes sur plusieurs dossiers, un défenseur et aussi un attaquant, tout en restant vigilants par rapport au marché. Mais nous n’avons absolument pas de certitudes. »