Laslandes : « Quand Wilmots est arrivé, on se moquait gentiment de son accent »
Ulrich Ramé : « C’était un joueur charismatique, avec une grosse expérience, qui a su se mettre au service de l’équipe. Quand il est arrivé, j’ai été impressionné par sa volonté d’être toujours au top. Il avait une cheville en carton, et je le voyais faire régulièrement du travail de renforcement et de prévention. C’était impressionnant. Il avait cette ouverture et surtout ce leadership. Il avait des convictions, qu’il défendait. Son expérience à Bordeaux lui a peut-être d’ailleurs servi pour comprendre les joueurs qui doivent se mettre au service de l’équipe. »
Lilian Laslandes : « Il était très facile à vivre. Il savait ce qu’il voulait, mais n’a jamais voulu tirer la couverture à lui. Avoir un gars comme ça dans un groupe, c’est agréable. Il avait une attitude très pro, il ne laissait rien au hasard. Mais c’était aussi un bon vivant. Quand il est arrivé, on se moquait gentiment de son accent, mais il ne se démontait pas et se payait notre tête aussi. Marc est un garçon de vestiaire, j’imagine qu’il est facile, pour les joueurs, de parler avec lui. Je ne me fais pas de souci pour sa gestion des stars. »
Lawrence Leenhardt (journaliste) : « Il était en fin de carrière et il manquait parfois de jus. Mais on sentait le grand pro, investi, qui a eu un vrai rôle dans le groupe. En raison de son positionnement, sur le côté droit, il s’est senti mal jugé par les médias. Mais il était toujours disponible. »
Annoncé comme un possible partant de son poste de sélectionneur des « Diables Rouges » pour aller coacher Schalke 04 cet été, l’ancien attaquant, âgé de 46 ans, semble tout de même avoir plus de chances de rester à la tête de l’équipe nationale, tel que l’indiquent les dirigeants de sa fédération.