Triaud : « Cela fait partie de la réglementation »

Le président des Girondins, Jean-Louis Triaud, a accordé une interview à la radio du club GOLD pour réagir et bien calmer le jeu avant la réunion de demain à la préfecture concernant le Nouveau Stade de Bordeaux et la sécurité.

« Ça fait partie des éléments sans surprises. On ne peut pas imaginer que tout se passe parfaitement quand on arrive dans un stade de 42 000 places. Le seul souci durable à mon avis, ce sera la circulation et les arrivées-départs, pour lesquels les gens doivent prendre encore vraiment leurs habitudes, être disciplinés, respectueux, patients et respecter ces principes pour gagner du temps.

(…) Pour les barrières, c’est autre chose, il y a des aménagements à faire… Quand on lit la presse, comme toujours, elle en rajoute et ne donne pas la bonne information. Les barrières sont commandées par un PC sécurité et elle est électro-aimantée pour vite permettre l’évacuation de toute la tribune en cas de catastrophe. Ce n’est pas fait pour se jeter dessus. Ces barrières peuvent résister à une certaine pression du public, mais pas trop. On veut éviter que ça fasse comme au Heysel, donc sous la pression ça s’ouvre… Tout est normal et conforme à ce qu’exigent les commissions de sécurité. On va voir ce qu’on peut faire pour y remédier, mais cela fait parie de la réglementation.

(…) Les chants ne font pas trembler le stade, c’est quand les supporters sautent. Mais là aussi, ça existe sur tous les bâtiments… Si vous mettez 10-20 personnes dans votre salon et qu’elles sautent ça va aussi vibrer, trembler. Ce n’est peut-être pas très confortable, mais c’est tout à fait naturel et sans danger. Les supporters ne doivent pas moins sauter, c’est ceux qui sont à côté qui sauteront avec eux (rires). Mais nous ne serons pas 42 000 à chaque match, et les supporters les plus dynamiques iront toujours dans la travée du bas. Le problème sera moins sensible.

(…) On confond fissures et joints de dilatation qui sont bouchés. Il y aura une réponse technique de la part des constructeurs. En France, on aime toujours critiquer. Quand on lit les titres des articles, c’est alarmiste, mais dans le contenu, rien. Donc voilà…

(…) Le Préfet a décidé de faire une réunion et je ne suis pas le maître des invitations. Nous y irons demain, et je connais les interrogations des Ultras donc j’en parlerai au Préfet et il décidera. S’il souhaite les rencontrer, il le fera. Mais nous, nous ne sommes pas puissance invitante, nous répondons juste à une convocation. On dira nos ressentis et on transmettra nos messages, puis on verra… Il n’y a aucune inquiétude. Le Préfet applique les lois, il ne les faits pas, et moi non plus. Ces lois sont les mêmes pour tous. »