Courbis est toujours fan de Sagnol

Indirectement, malgré la défaite de son équipe de Montpellier, qui termine quand même à une très belle 7ème place, Rolland Courbis était bien à la fête lors de l’inauguration samedi du Nouveau Stade de Bordeaux. L’ancien entraîneur de Marseille et des Girondins a pu retrouver son ancien protégé au FCGB Zinédine Zidane, qui donnait le coup d’envoi fictif, et son ami Willy Sagnol, dont il est à la fois le collègue de profession et le défenseur. Nouvelle preuve dans France Football, où « coach Courbis » dresse les louanges de son cadet.

« Je l’ai défendu ensuite quand j’ai vu que certaines critiques lui reprochaient son manque d’expérience. Il débute ! Vous ne pouvez pas reprocher à un débutant de bien débuter quand même ! Si on essaye de me convaincre que pour un entraîneur qui en est à sa première saison, c’est une saison moyenne, il va falloir qu’on argumente ! Je lui conseillerais de se servir de cette saison, parce que l’an prochain, il devra confirmer, avec un plaisir supplémentaire qui est aussi un boulet : la Ligue Europa. Mais il est au bon endroit pour progresser sereinement.

Il est assez intelligent, et il réfléchit très rapidement. Il a eu une période très compliquée avec beaucoup de blessés, durant laquelle il est quand même parvenu à aller gagner quelques matches. Et puis quand je vois certains comportements après un but, il y a des signes qui ne trompent pas. Pour qu’il y ait une bonne ambiance dans un vestiaire, il faut qu’il y ait quelqu’un pour la créer. Il a également imposé une certaine discipline. Pour un coup d’essai, c’est un coup de petit maître (sic). Je pense que si un entraîneur étranger est à la place de Laurent Blanc au PSG et fait la même saison, c’est un génie. C’est pareil pour Sagnol. Si en entraîneur étranger débarque à Bordeaux et fait la même saison alors qu’il s’agit de sa première année dans le métier, ce n’est pas un génie, c’est un génie génial !

Il y a des relations humaines qui dépassent le cadre du foot. Ça fait une vingtaine d’années qu’on se connaît. Je n’ai malheureusement pas eu la chance de l’avoir dans une de mes équipes. À Marseille, j’aurais bien aimé… Mais le nombre de fois où on a pu discuter ensemble de football, ça compense largement ce manque. »