Rolan : « Je préfère, de loin, jouer avec quelqu’un à côté de moi »

A quelques heures d’intervalle, l’attaquant uruguayen des Girondins de Bordeaux Diego Rolan (22 ans), meilleur buteur du club cette saison (14 réalisations toutes compétitions confondues), a répondu à des interviews du site du club et de Sud Ouest. Nouveau stade, fin à Lescure, retour sur sa bonne saison et idées sur son avenir ont été abordés…

« Cette nouvelle enceinte est magnifique. C’est une grande fierté de disputer la première rencontre dans un tel stade. C’est très important. C’est une nouvelle ère pour le club. J’aimerais beaucoup y marquer et pourquoi pas dès demain soir.

(…) C’était un super moment d’être le dernier buteur à Chaban-Delmas. J’ai besoin de marquer des buts et c’est un honneur d’être entré dans l’histoire des Girondins. C’est un moment très important dans ma jeune carrière.

(…) Je voulais marquer, bien sûr, mais ensuite, on ne sait jamais si on va atteindre, 13, 15 ou 16 buts. Mon objectif, c’était d’être efficace. Donc 13 buts, ce n’est pas mal. Je considère que j’ai vécu une très bonne saison, ainsi que toute l’équipe des Girondins. Les choses se passent mieux pour moi. Je suis plus serein, cela me permet de me concentrer sur le football. Sur le terrain, je joue plus libéré. Je sais que les défenseurs sont bien plus durs et vont au contact. Le défi physique, ça ne fait pas partie de mon jeu et donc j’essaie de jouer avec ça, de profiter des espaces, pour marquer et éviter l’affrontement physique. (…) Comme toute l’équipe, j’ai beaucoup travaillé physiquement pendant la saison. Je me sens beaucoup mieux, j’ai beaucoup progressé.

(…) Je préfère, de loin, jouer avec quelqu’un à côté de moi, que ce soit Isaac ou Cheick. Ce sont des joueurs qui gardent bien le ballon. C’est aussi le cas de Crivelli. C’est un joueur qui ne lâche jamais, qui va au contact. Il fait de belles remises. Ce sont des joueurs précieux pour moi. Lorsqu’ils demandent la balle, ils emmènent leur défenseur, cela libère des espaces et me permet de bien prendre la profondeur. En France, c’est très compliqué d’assumer ce poste. Ce n’est pas mon rôle de garder le ballon, d’aller au contact. Parfois, il faut le faire et être malin pour tirer partie des occasions créées. Les joueurs sud-américains possèdent ça, ce côté malin, cette façon de bien sentir le jeu.

(…) Je vais essayer de bien finir contre Montpellier, avant de partir pour la Copa America au Chili. Je verrai bien après cette compétition, si je reste ou si je pars de Bordeaux. »