Barbosa : « L’ETG vit une belle histoire »

Il est l’un des anciens de l’équipe d’Evian et aussi l’un des meilleurs joueurs, buteurs et passeurs, mais – paradoxalement – le milieu de terrain Cédric Barbosa (37 ans) n’a jamais joué au Stade de France, ni jamais disputé de finale… Le futur jeune retraité livre ses impressions sur le site de la Fédération Française de Football :

« Que représente cette finale ?

À titre collectif, c’est fantastique quand on sait d’où l’on vient. On a traversé une saison compliquée. Personnellement, je vais connaître à 37 ans ma première finale. J’éprouve à la fois de la joie et de la fierté. Et ce d’autant plus que la Coupe de France est une compétition très prestigieuse et difficile à remporter.

Vous allez aussi découvrir le Stade de France.

Oui. Je me suis toujours dit que je n’irai qu’en tant que joueur. Cela a failli être le cas avec Montpellier en 1998 (ndlr : élimination en demi-finale de la Coupe de la Ligue). Le temps a passé, et je n’ai jamais foulé cette pelouse mythique. Mais j’ai craqué, je suis allé à Saint-Denis pour une finale de Coupe de France entre Sochaux et Marseille (2007).

Comment jugez-vous le parcours de l’ETG ?

On a beaucoup galéré en championnat, mais la Coupe de France nous a aidés à garder le moral. Elle nous a permis de couper des séries de défaites en Ligue 1. On a pourtant frôlé l’élimination dès les 32es (ndlr : victoire aux tirs au but contre l’AC Amiens, avec une égalisation pour Évian de Cédric Cambon à la 94e minute). Passer par la petite porte est souvent le lot des équipes qui vont au bout. Bien sûr, le grand public retient notre quart de finale contre le Paris SG. Mais toutes nos victoires ont été méritées, et belles. Rétrospectivement, je ne suis pas surpris d’atteindre la finale.

Quelles seront les clés du match contre Bordeaux ?

Selon moi, c’est du 50-50 entre même si Bordeaux a plus l’habitude des grands rendez-vous. Notre manque d’expérience peut être un handicap. La pression constitue un élément important. On l’a eue contre le PSG, Lorient en demie et aussi en championnat où l’on a souvent disputé des matches couperet. L’équipe qui montrera le plus d’envie l’emportera sûrement. Les gardiens pourraient jouer également un rôle important.

Avez-vous un rêve personnel pour cette finale ?

Non. Tout simplement que l’équipe gagne. Mais ce n’est pas un rêve car nous en avons les capacités si nous évoluons en équipe. Notre force est notre collectif. Depuis son accession en National et ses montées successives en L2 et L1, l’ETG vit une belle histoire. J’espère qu’elle se poursuivra avec cette Coupe de France. »