NMB : « Je pense que nous verrons beaucoup de buts »

Questionné sur le site officiel du… FC Metz, que les Girondins reçoivent ce samedi soir, Nicolas Maurice-Belay effectue un avant match assez complet de cette rencontre de la 34ème journée de Ligue 1 et revient sur un petit secret qui lui est propre : l’atypique joueur originaire de la banlieue parisienne et formé à l’AS Monaco supportait les Grenats dans son enfance.

« Oui, l’objectif c’est l’Europe ! Par conséquent, notre but est de gagner les cinq derniers matches de Ligue 1 qu’il nous reste à jouer pour mettre toutes les chances de notre côté. Nous allons faire le maximum pour rattraper les équipes devant nous et, pour cela, nous devons saisir toutes les opportunités que nous avons pour prendre des points.

(…) Lors de la phase aller contre Metz (0-0), il faisait très froid (rires) ! J’ai débuté la rencontre sur le banc et j’ai rarement été aussi gelé lors d’un match. Sinon, plus sérieusement, c’était une rencontre assez équilibrée où chacune des deux équipes a eu sa mi-temps. Heureusement pour nous, Cédric Carrasso arrête le penalty tiré en toute fin de match par Florent Malouda car la victoire de Metz aurait été frustrante pour nous. C’était une rencontre équilibrée avec un match nul mérité pour tout le monde.

(…) Après une période sans, le FC Metz joue ses dernières cartes pour espérer se maintenir tandis que de notre côté nous devons absolument gagner pour accrocher l’Europe. Je pense donc que cette rencontre sera assez spectaculaire car un match nul ne fera les affaires de personnes. Je pense que nous verrons beaucoup de buts !

(…) C’est vrai que Metz était mon club de cœur lorsque j’étais gamin. Je devais avoir cinq ou six ans lorsque j’ai regardé un match des Grenats pour la première fois. Ils avaient bien joué et gagné. C’était à l’époque de Philippe Gaillot, Pascal Pierre etc. En revanche, je chambrais beaucoup Ludovic Obraniak sur la ville de Metz, qu’il défendait tout le temps, mais je dois avouer que j’ai été agréablement surpris lors de notre déplacement avec les Girondins. En plus c’était la première fois de ma carrière que je foulais la pelouse de Saint-Symphorien ! Le club que l’on a supporté pendant notre enfance nous marque forcément mais j’aurais quand même préféré venir en été (rires).

(…) La saison en cours est difficile pour moi, je n’ai pas été épargné par les pépins physiques. Désormais, je suis surtout appelé pour entrer en cours de jeu, cela fait partie aussi du football. C’est une période difficile à vivre mais lorsque l’on joue l’Europe et que l’on a de très beaux objectifs à atteindre collectivement, il ne faut pas se morfondre sur sa situation personnelle, il ne faut pas penser à ça. »