Trésor : « Etre plus tueurs devant, comme on dit vulgairement »

Toujours sur Girondins TV, le « sacré Marius » a continué de réagir sur Rennes – Bordeaux (1-1), évoquant, après la défense parfois hésitante, les manques de justesse offensive et… l’arbitrage. Trésor se projette ensuite sur le match contre Reims. Superstitieux, il ne fanfaronne pas car il sait bien que Bordeaux ne réussit pas contre les Rémois depuis leur remontée en L1.
«  Il y a eu beaucoup de centres de notre part (45 NDLR), Mariano et Maxime Poundjé n’ont pas arrêté. Isaac Kiese Thelin restait bien dans la surface, mais les défenseurs de Rennes étaient aussi présents, et les centres n’étaient pas très bons non plus. Fut un temps, les centres et les coups de pieds arrêtés étaient un de nos points forts, mais là c’est problématique. Il y a un coup de moins bien. Ça doit se travailler. (…) Offensivement, Thelin est venu pour marquer des buts et cela fait 4-5 matches que ce n’est pas le cas. Il aurait mérité d’y parvenir contre Saint-Étienne, donc ça va venir. N’oublions pas aussi que les autres joueurs doivent profiter de ses déplacements car le foot reste un sport collectif. A la limite, tant qu’on gagne, peu importe qui marque.

(…) Vous vous rappelez de cet arbitre, Mr Lesage ? C’était lui à Amiens contre Lens il me semble… On menait 2-0 et il avait sifflé un penalty inexistant qui nous avait fait vivre une fin de match difficile alors que c’est Marc Planus qui avait été percuté après avoir mis le ballon en corner de la tête. Là, à Rennes, en début de match, il y a la même action que celle de Rolan où le pénalty nous est donné. Kiese Thelin joue le ballon, l’adversaire dégage, tape dans notre attaquant et fait du cinéma. Isaac se prend un carton jaune sur le coup. Diego Rolan a avoué après le match avoir joué là dessus pour obtenir un pénalty. Mais bon, il y a aussi des pénaltys qui ne nous ont pas été sifflés cette saison ! Contre Guingamp, Sorbon met la main, à Saint-Etienne, Nicolas Maurice-Belay élimine le gardien et se fait faucher… Ça s’équilibre. Et dans le contenu de la rencontre, même si c’est Rennes qui a les deux plus grosses occasions, il y a bien longtemps qu’on n’avait pas vu Bordeaux être ainsi maitre du jeu à l’extérieur.

(…) Contre Reims il faudra faire attention. Des équipes du ventre mou on en a jouées et on souvent eu du mal. Et sur ses deux dernières venues à Bordeaux, Reims a ramené un point à chaque fois, en faisant deux fois 0-0 je crois. Espérons que le jamais deux sans trois ne se réalise pas. Nous devons être plus tueurs devant, comme on dit vulgairement. On était resté sur un goût amer là bas lors de la phase aller en perdant 1-0 donc remettons les pendules à l’heure et restons dans le peloton pour l’Europe.»