Carrasso : « Il va falloir trouver l’équilibre entre la solidité collective, et un jeu assez porté vers l’avant »

Le site de L’Équipe a retranscrit les propos de Cédric Carrasso durant sa conférence de presse d’avant Bordeaux – Saint-Étienne. L’expérimenté portier du FCGB insiste, comme tout le monde en ce moment, sur la concurrence actuelle avec un effectif sans trop d’absents et explique avec sagesse les manques de maturité de l’équipe pour trouver une régularité en 2014/15.
« Avec cette concurrence, on sent que tout le monde est bien obligé de se mettre au niveau. Les places vont êtres chères pour la dernière partie de saison. On arrive dans les échéances finales, il y a des objectifs à essayer d’atteindre. Tout ça fait qu’on n’a pas le choix, individuellement. Celui qui ne haussera pas son jeu s’éliminera tout seul. (…) Il y aura peut-être une quatrième, une cinquième phase dans la saison après les trois premières… Et c’est normal. Ça reste un groupe assez jeune, entraîné par un staff assez jeune dans le métier. Tout le monde apprend, essaie de se connaître. Lorsque tout le monde disait qu’on avait fait un super début de saison, intérieurement je savais qu’à un moment donné ça allait être compliqué. J’ai vécu trop de choses dans ma carrière pour savoir que trouver la régularité, ça prend du temps, ce n’est pas possible la première année.

(…) Une grande équipe peut dire: on joue notre jeu, peu importe l’adversaire, c’est à eux de s’adapter. Nous, on peut le faire jusqu’à un certain niveau. Quand on va jouer des équipes où on ne pense pas pouvoir le faire, il faut l’accepter. Contre Lyon, on a essayé de rentrer dans un gros combat qu’on a perdu rapidement. On s’est retrouvé en difficulté, on a quand même insisté et on s’est pris une grosse claque. Il fallait peut-être se dire au bout de vingt minutes: on va revoir nos principes, on va repartir sur autre chose. (…) On sait que dans ces confrontations directes, il ne faut pas perdre quoi qu’il arrive. Il va falloir trouver l’équilibre entre la solidité collective, et un jeu assez porté vers l’avant, par périodes, pour marquer des buts. On arrive à faire des bonnes choses mais trop souvent dans un sens ou dans l’autre. C’est comme un jeune, il est capable de faire deux choses mais quand on lui demande de les combiner, c’est plus dur. »