Sagnol : « Je savais que j’allais être confronté à une certaine réalité du quotidien »

En plus de Jean-Louis Triaud sur France 3 Aquitaine, Willy Sagnol était, quasi simultanément, l’invité de Luis Fernandez sur RMC. Le coach des Girondins a donc répondu aux questions de l’équipe de « Luis Attaque » concernant ses ambitions pour le club en cette fin de saison et son bilan après ses 7-8 premiers mois comme entraîneur de club.

« Les trois points d’Evian font du bien car on était en manque de victoire. Nous n’avons pas été épargnés par les absences depuis le début de saison. Notamment celles des joueurs cadres. On a dû lancer des jeunes qui manquaient d’expérience et on a fonctionné par cycles. Malgré les espoirs du début de saison, je ne m’attendais pas forcément à beaucoup mieux non plus, je savais que j’allais être confronté à une certaine réalité du quotidien. Pour l’instant notre saison est assez bonne et c’est donc à nous de faire en sorte qu’elle ne devienne pas moyenne au final.

(…) Il n’y a pas de recette miracle particulière pour obtenir des recrutements. J’ai simplement vu le chantier. Il n’y a pas forcément eu beaucoup d’achats cet été car on voulait y aller petit à petit, ne pas se précipiter en recrutant pour recruter. Il fallait définir les manques pour ensuite les combler une fois l’équipe en main. En étant 6èmes à 4 points du 4ème, on peut légitimement avoir des objectifs, au risque de ne pas les atteindre à la fin. Mais pour l’instant, on ne pense qu’au match contre Saint-Étienne, sans se projeter plus loin. Le match sera dur pour les deux équipes, mais nous recevons… Les retours des internationaux africains nous ont ramené de la maitrise donc on a bon espoir de l’emporter.

(…) Mariano, tu le sais Juni (il s’adresse à Juninho, qui lui a posé directement la question DLR), il est Brésilien. Au Brésil, les latéraux jouent plus haut qu’en France et ont moins d’efforts défensifs à faire au niveau des sprints et aussi des courses longues. Défensivement, vu sa formation, il a donc dû s’adapter. Aujourd’hui, Mariano nous donne de la satisfaction. Il est titulaire du poste et il apporte parfois la folie qu’il manque pour déstabiliser les défenses adverses. »