Mavuba : « On verra selon les opportunités »

A Lille depuis 2008 et en fin de contrat à la fin de l’actuelle saison (comme Yoann Gourcuff à Lyon) avec un LOSC en fin de cycle (11ème après 24 journées), Rio Mavuba (30 ans), a récemment évoqué son avenir, qui s’écrira ailleurs que dans le Nord de la France. Mais peut-être pas à l’étranger… En effet, malgré des envies plus fortes de retourner jouer hors du pays, Mavuba sait bien que la situation de son club et ses performances récentes ne lui font pas forcément une bonne pub, mais aussi que le contexte économique du football n’est plus si évident. 

« Ça n’a pas changé depuis le début de saison, je suis bien en fin de contrat dans quelques mois et plus ça avance, plus je suis prêt de partir. Il n’y a pas de discussions ou de proposition de prolongation de la part des dirigeants, je m’attèle juste à bien finir la saison, ne pas laisser le club en difficulté ou même en Ligue 2… Pour la saison prochaine, on verra avec mes agents.

(…) C’est la première fois que je vis cette situation dans ma carrière mais comme je suis quelqu’un de positif, j’essaye de faire mes matches et d’être le plus performant possible sans trop y penser, ce serait le meilleur moyen de me perturber. Cet été, j’avais évoqué mon envie de partir, je ne sais pas comment le club l’a pris, mais ça ne s’est pas fait. C’est comme ça. Ici, ça s’est toujours bien passé. (…) Pour continuer, l’étranger serait pas mal, mais pourquoi ne pas rester en Ligue 1 aussi. Je n’ai pas vraiment d’envies particulières, on verra selon les opportunités. Mais j’aimerais bien être fixé avant la fin du championnat.

(…) Aujourd’hui, la période est très calme et les clubs sont presque tous en difficulté, donc il faut être patient car ils ne peuvent plus se permettre de se tromper. Le mot d’ordre pour les joueurs, c’est vraiment la patience. Surtout en janvier, où ce mercato est bizarre je trouve et peut perturber des clubs ou des joueurs. Avant, c’était un avantage d’être libre, mais maintenant je vois des potes qui ne trouvent des clubs qu’en juillet ou pire. Tout dépend de la demande, mais c’est compliqué. Il n’y a plus de vérité. »