Faubert : « S’ils ne font pas les efforts, je serais le premier à leur tomber dessus »

Questionné par le site du Journal du Dimanche, Julien Faubert, qui répondait avant le match d’hier qu’il n’a pas joué car blessé, est interrogé sur des questions foot et société. A propos de son leadership dans l’équipe, une question foot donc, voici ce que déclare le polyvalent défenseur de 31 ans :

« A Bordeaux, j’appelle les jeunes « mes petits ». Hors du terrain, on est dans le même délire. Mais ils savent que s’ils ne font pas les efforts sur le terrain, je serai le premier à leur tomber dessus. Je ne tolère pas le laisser-aller ou le manque d’implication. Moi, j’ai été sous la coupe de David Jemmali, Franck Jurietti, Lilian Laslandes… Leur exigence m’a permis de hausser mon niveau. Jeune, on a tendance à se reposer sur son seul talent.

(…) D’abord, Wily Sagnol a changé notre notre philosophie de jeu, portée vers l’avant, qui correspond mieux aux qualités techniques du groupe. Ensuite, d’un point de vue psychologique, le changement d’entraîneur et le parcours international de Willy donnent un impact supérieur à son discours et une écoute différente – sans dénigrer le bon travail de Francis Gillot. Et puis ses qualités humaines font que le groupe s’est greffé autour de lui. On l’a vu dans la polémique – inutile – qui a suivi ses déclarations (sur « le joueur africain typique ») : au lieu de nous déstabiliser, ça nous a soudés. »