Sané parle de son retour, de la défense à 3 et de Yambéré

Sur le plateau du Club House de Girondins TV hier, Laminé Sané était le premier invité. Le défenseur central et capitaine des Marine et Blanc a ainsi pu aborder plusieurs sujets, dont son retour à l’entraînement après une blessure au genou, son intégration dans la défense à 3 que Bordeaux utilise depuis plusieurs matches et l’ascension de Cédric Yambéré, joueur passé par Lormont comme lui et qui perce sur le tard (24 ans). Par ailleurs, l’international sénégalais a indiqué ne pas être opposé à ce que le Qatar organise la CAN dans 2 mois, qui ne se déroulera finalement pas au Maroc suite à une décision de la CAF…

Se déclarant « au bout du tunnel » et espérant réintégrer le groupe « très rapidement et débuter à nouveau des matches », le N°6 du FCGB explique la raison de son absence depuis un mois et demi. « Je traînais des problèmes au ménisque depuis longtemps donc il valait mieux subir une petite opération, même si la cicatrisation a été longue, bien plus que le mal en lui-même. Je n’ai pu travailler que le haut du corps pendant 1 mois donc pour les courses et les appuis c’est encore délicat. Le physique de ce matin m’a tué. J’espère que ça va revenir très vite. On va tout mettre en œuvre pour être là contre Marseille. »

Voici le reste de ses propos :

« La défense à 3, je la connais, même si je n’y ai pas encore joué cette saison à Bordeaux. Mais j’ai l’habitude depuis l’ère Gillot. On joue aussi comme ça en sélection du Sénégal. Au début, c’était bizarre car il y avait des espaces et qu’il fallait prendre des joueurs lancés. Mais on y prend goût. »

« Avec Cédric Yambéré, on vient du même endroit, Lormont, même si lui habite à Cenon. Il a de grosses qualités physiques, il est mature, on a vu qu’il tenait bien la route sur les 3 matches qu’il a joués. Il a une grande marge de progression, il est encore jeune mais c’est un bon joueur. Déjà, en CFA, il faisait bien son taff, mais il doit encore apprendre, comme nous tous. Il a peut-être un profil comme le mien, donc qu’il suive mes traces et qu’il aille encore plus loin… Le préparateur physique Eric Bedouet dit aux jeunes qu’on ne devient vraiment professionnel (Yambéré est encore sous contrat amateur) que quand on a fait 100 matches. C’est sa règle (rire)… »