« Yambéré me dit « j’ai mal », je lui dis « reste, laisse moi y aller » »

Répondant à Sud Ouest à propos de son incroyable retour en grâce et de son but contre Toulouse ce dimanche (2-1), Marc Planus évoque l’heureuse action de sa réalisation sur coup franc indirect et ses ambitions, grandement teintées de réalisme, pour la suite de la saison :
 » J’avais marqué le même il y a deux ans contre Nice, en taclant, le geste du défenseur en plus. Je n’ai pas la détente pour aller me frotter aux grands donc je me mets un peu en fourbe au deuxième poteau. (…) Je savais que j’allais sortir. On s’est regardé (avec le coach) et comme par hasard Cédric (Yambéré) venait de prendre un coup au dos, il me dit « j’ai mal ». Je lui dis « reste, laisse moi y aller ». C’est beau, c’est une belle action, avec un beau but du mollet (rires). C’est bien pour moi.

(…) Je marche au plaisir, j’ai besoin de m’éclater tous les jours à l’entraînement. Quand on a fait une réunion avec le coach il y a trois quatre semaines où je sentais une certaine lassitude de venir au match et de ne pas jouer, je lui ai dit: « est-ce que ce n’est pas contre-productif, si un jour vous avez besoin de moi, d’accumuler ces week-ends où je ne fais rien ? Est-ce que cela ne serait pas mieux d’avoir un travail physique supplémentaire ? ». Il m’a compris et cela fait trois semaines que je travaille avec Éric Bédouet (préparateur physique) tout seul avec des capteurs et je respecte les séances programmées. C’est ce qui m’a permis ce soir de tenir 60 minutes

(…) Je ne m’attendais pas avoir autant de soutien. Ça donne envie de ne pas lâcher. Au fond de moi, ce soir, j’ai envie de plus, car ce que j’ai eu, j’ai envie d’y regoûter. Après, peut-être que samedi prochain, je ne serai plus dans le groupe. Je reprendrai alors la place que j’occupe depuis cinq mois et il n’y aura pas de problème, on continuera l’histoire comme ça. «