Bahébeck : « Je suis derrière Ibrahimovic et Cavani, mais je suis bien là »

En l’absence de Zlatan Ibrahimovic (5 buts en 5 matches de L1 cette saison), toujours blessé au talon, mais aussi d’Edinson Cavani (4 buts en 10 matches de L1 + 2 autres en Ligue des Champions), et sauf si Laurent Blanc tente un coup tactique en placant Lucas Moura ou Ezequiel Lavezzi (pas certain d’être dans le groupe cependant car revenant à peine de blessure) comme N°9, c’est bien Jean-Christophe Bahébeck qui devrait être l’attaquant N°1 du Paris Saint-Germain samedi contre Bordeaux.
A 21 ans, cet attaquant international Espoirs avec la France, formé au PSG, qui revient de deux prêts moyens à Troyes et Valenciennes (avec des relégations à la clé), est très loin de ses coéquipiers… Mais, avec 1 but et 2 passes décisives en 6 matches de L1 cette saison (1 titularisation seulement), Bahébeck s’est pourtant fait une jolie petite place dans le début de saison « difficile » du club de la capitale, toujours invaincu cependant.

Le site de 20 Minutes s’est intéressé à son cas et propose le témoignage de son demi-frère, Rosère Manguélé, milieu de Chambly (National), qui déclare à son propos : « Il partait de très loin, il a douté, tout le monde le voyait sur le départ à 200%. Mais il a toujours voulu montrer qu’il n’était pas là par hasard. Il s’est battu pour cette place, il s’est accroché, a montré un état d’esprit vraiment irréprochable qui a plu au staff. Et à chaque fois qu’il a joué, il a apporté quelque chose. (…) Que Zlatan le chambre, c’est bon signe. Il me disait l’autre jour: « Le fait que Zlatan me parle, ça
veut dire que j’existe. Je sais que je suis derrière eux, mais je suis
là quand même. »
Il est un joueur de l’effectif du PSG, il n’est pas
juste là pour faire le nombre. »

Pour l’anecdote, RMC relayait en effet certains des dires de Bahébeck lui-même concernant sa relation avec la star suédoise : « En début de saison, il m’a demandé mon nombre de buts lors de mon prêt à Valenciennes. Je lui ai donc répondu que j’avais marqué 2 buts en 21 matchs. Et là, il m’a dit avec son accent : « Pff, et tu penses que c’est bien ? Bahébeck : 2 buts, 21 matchs… Zlatan, c’est 2 matchs, 21 buts ! » C’était énorme ! Depuis, il n’arrête pas de me chambrer. Mais je préfère ça plutôt qu’il ne me calcule pas du tout. »