Pellenard : « Je vois un peu le bout du tunnel »

Confirmant, dans le Club House de Girondins TV (repris en audio par GOLD), qu’il allait très bientôt reprendre la course, le jeune latéral gauche des Girondins Théo Pellenard (20 ans) a aussi expliqué plus en détails où en était sa grave blessure au genou (rupture des ligaments croisés en juillet) et comment il vivait cette période délicate, lui qui commence à peine sa carrière professionnelle :

 » Oui, je ne boite plus. J’ai laissé les béquilles il y a 2 mois donc maintenant j’essaye de m’appliquer sur ma marche et, à force d’exercices tout au long de la semaine, ça avance bien. A la base, je devais être prêté donc j’étais en attente et je m’entraînais avec la CFA pour garder le rythme. Sur un contact, j’ai eu un coup au genou quand j’étais en l’air et ça a lâché. Au début je pensais que ce n’était qu’un coup car j’avais mal sur le côté et pas à l’intérieur, puis se faire les croisés en l’air c’est très rare. Mais j’ai passé une IRM et le genou s’est mis à gonfler et à me faire mal à l’intérieur… Le verdict est alors tombé. (…) Forcément, ça met un coup sur la tête. Je devais être prêté, c’était ma première année de contrat… Mais ce sont les aléas du football, ça fait partie de la vie.

(…) Je me suis fait opéré à Marseille fin juillet. Ensuite je suis allé 4 semaines à Capbreton pour commencer la rééducation. Au début, je ne pouvais rien faire, donc c’était dur, mais le genou a dégonflé petit à petit et j’ai pu commencer à travailler. En ce moment, j’ai 2-3 heures  de kiné le matin et l’après midi. Ca avance bien.

(…) Il fallait que je retrouve la flexion et l’extension du genou car j’ai été immobilisé pendant plusieurs jours, 10 ou 15, pendant lesquels je n’arrivais pas à tendre ou plier le genou. Aussi, je me suis fait opérer 5 jours après le coup donc il fallait attendre que toute l’eau qui était dans le genou gonflé s’évacue. (…)  Il faut que tout ça me serve, que ce soit un mal pour un bien et que ça me fasse prendre conscience de pas mal de choses.

(…) Avec Jussiê (qui s’est fait la même blessure à quelques jours d’intervalle NDLR) on se croise, on se demande l’un l’autre comme ça avance, où on en est. Mais sur les ateliers on est seul et les travaux sont différents. Là, on est en octobre, ça fait bientôt 3 mois que je me suis blessé. Je reprend la course dans une semaine, je ne retouche la balle que de temps en temps et du pied droit, pour retrouver les sensations. Dans un mois je devrais beaucoup plus retoucher le ballon en individuel avec le kiné. (…) C’est le genou gauche qui a souffert, mon pied fort… Mais ça va me faire bosser l’autre au moins.

(…) Je vois un peu le bout du tunnel aujourd’hui. J’en suis à la moitié. Par rapport au moment de l’opération, où j’avais 5-6 mois à attendre sans jouer, c’est mieux. Mais c’est long quand même… Après, je ne regarde pas le calendrier et ne me fixe pas de date précise pour revenir par rapport à cette blessure. Il ne faut pas brûler les étapes. Çà va rester fragile, il faut être sûr de bien reprendre.   »