Mariano et Kaabouni apprécient leur rôle sous Sagnol

Après le match face à Bastia (1-1), Mariano Ferreira Filho  et Younès Kaabouni ont chacun eu droit à un focus de la part de Sud Ouest. Le premier, salué par les médias pour ses 72 ballons touchés (2ème plus gros volume de jeu derrière Grégory Sertic et ses 120 cuirs joués), ses nombreuses montées, ses centres et sa passe décisive pour le but égalisateur de Diego Rolan avoue sa joie d’avoir de la liberté dans son couloir :

« Sur l’action du but bastais (il perd son duel de la tête contre Floyd Ayité avant la finition de Junior Tallo NDLR), je pensais que Nico (Pallois), de l’autre côté, interviendrait. Après, je me
suis retrouvé en déséquilibre et c’était difficile d’intervenir
efficacement. (…) Le coach m’accorde beaucoup de libertés, j’en profite
au maximum. Cela me plaît. À domicile, de toute façon, on se doit de
jouer, d’aller toujours de l’avant, besoin d’attaquer, d’aller chercher
les trois points. De toute façon, je ne peux pas me contenter de
défendre. Je jouais comme ça au Brésil. C’est le jeu qui veut ça.
J’aime
bien m’appuyer sur la qualité technique de Diego (Rolan) ou celle de
Wahbi (Khazri). Nous avons beaucoup de bons joueurs capables de réussir
de belles choses. »

De son côté, avec 61 ballons joués et 89% de passes réussies en seulement une mi-temps (la 2ème, où il a remplacé Maxime Poundjé), Kaabouni (19 ans) a été intéressant. Le capitaine lors du parcours victorieux en Gambardella 2013 sait que Willy Sagnol compte sur lui :

« Quand je suis entré (à la mi-temps), Sagnol m’a dit de jouer comme je savais le faire, de mettre mes qualités techniques au service l’équipe, pour lui apporter de la vitesse dans la transmission du ballon. (…) Le coach a confiance en moi, il me l’a dit quand il est arrivé. Maintenant, je me dois de lui rendre cette confiance. C’est plus facile d’entrer en jeu que la saison dernière où l’équipe n’était pas bâtie pour la conservation du ballon. (…) J’ai vu que nous étions 12 jeunes sur les 19 joueurs retenus pour affronter Bastia. Cela fait plaisir. Cela facilite l’intégration et cela montre que le club tient à s’appuyer sur sa formation. Cela veut dire que nous avons une carte à jouer. »