Rouvière donnera le coup d’envoi demain

Natif de Montpellier, où il a été formé et où il a joué plus de 10 ans (en 2 passages), l’ancien milieu de terrain Jean-Christophe Rouvière (40 ans) a aussi joué une saison aux Girondins de Bordeaux. Qui donc était plus à même que lui de donner le coup d’envoi du Montpellier – Bordeaux de demain soir pour la 1ère journée de Ligue 1 ? A cette occasion il accorde une interview au site du MHSC pour se remémorer de bons souvenirs des deux clubs.

 » Quand on rentre dans une logique de match, les Montpellier-Bordeaux étaient des matchs  importants car Bordeaux était un grand club français, ce qu’il est toujours. Après Marseille, il y avait Bordeaux, avec des joueurs de très bonne qualité à l’époque. Maintenant que j’y pense, il me semble  qu’on avait stoppé la série d’invincibilité de Gaëtan Huard le gardien des Girondins qui n’avait pas pris de but pendant je ne sais plus combien de matchs. C’est Asanovic qui lui avait marqué un but à Chaban-Delmas. D’une manière générale, on n’a pas toujours eu des résultats favorables face aux Girondins, mais dans tous les cas c’était des matchs intéressants à disputer.

(…) Partir était un choix pas facile à prendre, même si c’était celui de rejoindre un Bordeaux champion de France en titre. Quand on est Montpelliérain, quand on aime autant sa ville et autant son club que moi, ce n’était pas simple. J’avais peut-être envie de changer d’air et puis on s’aperçoit, des fois, que l’herbe n’est pas forcément plus verte ailleurs. C’était une évolution dans ma carrière pour me donner une source de motivation différente. (…) J’en garde un très beau souvenir car, quand on est footballeur professionnel, l’objectif est de jouer au plus haut possible de ses capacités. C’était un challenge à relever et j’ai essayé de le relever du mieux possible. Il y avait l’entraîneur Elie Baup et des joueurs comme Hervé Alicarte, Jérôme Bonissel ou Christophe Sanchez avec qui j’avais joués à Montpellier. Je me rappelle aussi d’Ulrich Ramé, Jemmali, Grenet, Saveljic, Afanou, Legwinski, Pavon, Diabaté, Ziani, Martins, Wiltord, Laslande ou encore Micoud qui ont été de très bons joueurs de championnats national ou international. Ça n’a duré qu’un an pour moi mais c’était une expérience exceptionnelle car changer de club et changer d’habitudes est toujours quelque-chose d’enrichissant dans la vie.

(…) Ça va être un grand plaisir de me retrouver sur un terrain sur lequel j’ai pu évoluer durant autant d’années. Montpellier, c’est mon club de cœur et de toujours. Il va rencontrer Bordeaux où j’ai joué un an. C’est donc avec grand plaisir que j’ai accepté de donner le coup d’envoi de cette rencontre.

(…) En comparaison au temps où j’évoluais comme joueur professionnel, je pense que le rapport de force s’est un peu équilibré entre les deux clubs, voire même un peu inversé lors de ces dernières saisons. Ce sont deux clubs qui ont connus de belles années et, là, je crois que le début de championnat va être primordial pour les deux équipes. Maintenant, c’est difficile de savoir ce qu’il va en être. J’espère que Montpellier va retrouver la bonne dynamique qui était la sienne il n’y a encore pas si longtemps que ça pour faire plaisir au public et aux gens de la ville. «