Parme, un (très) mauvais souvenir

15 ans après, dans un match amical sans enjeu de 45 minutes s’inscrivant dans une triangulaire avec le club de D2 italienne d’Avellino, hôte du mini-tournoi, les Girondins de Bordeaux vont retrouver le Parme FC.

Ainsi, le 6ème du dernier exercice de Serie A italienne, qui va disputer seulement son deuxième match de préparation et ne reprend sa saison officielle que fin août, n’est pas qu’un adversaire intéressant du fait de la grande qualité de son entraîneur Roberto Donadoni (ancien sélectionneur national notamment – et ancien milieu international accessoirement -) et de ses joueurs dont les éléments de la Squadra Azzurra Gabriel Paletta, Marco Parolo et Antonio Cassano. En effet, les supporters girondins n’ont sans doute pas oublié cette double confrontation aller/retour de 1/4 de finale de Coupe UEFA 1998/99.

Vainqueurs à l’aller 2-1
grâce à des buts de Johan Micoud et de Sylvain Wiltord, les Marine et Blanc, qui avaient encaissés le fameux but à l’extérieur à la 86ème par l’inévitable Hernán Crespo, s’étaient retrouvés complètement noyés au retour (6-0) par la bande à Buffon, Cannavaro, Nesta, Fuser, Thuram, Boghossian, Vanoli, D. Baggio, Verón, Fiore, Balbo et Chiesa. Finalement vainqueurs de la Coupe (3-0 en finale contre Marseille), les Parmesans avaient, tout au long de leur parcours, troublé adversaires et autres observateurs par une condition physique pas forcément très nette, qui laisse encore perplexe aujourd’hui.

Mais, en ce samedi 2 août 2014, la prescription est de mise. Et l’enjeu, n’est, encore une fois, pas du tout le même… Pour Bordeaux, on surveillera tout de même si Lucas Orban, Lamine Sané, Alou Diarra, Cheick Diabaté et aussi André Biyogho-Poko retrouvent du temps de jeu. Pour les deux derniers, qui reviennent chacun de blessures au genou les ayant empêché de suivre la préparation depuis le début, seules quelques petites minutes (plutôt contre Avellino lors du deuxième demi-match ?) sont à espérer. Histoire de reprendre la rythme et de ne pas laisser les collègues, notamment Emiliano Sala en attaque, seul trop longtemps quand la Ligue 1 commencera.