Pavon revient à Libourne, Prunier quitte Colomiers

Déjà dirigeant du club de rugby de Libourne il y a qulelques mois, l’ancien joueur, entraîneur et entraîneur adjoint des Girondins Michel Pavon (45 ans) reprend du service à Libourne. Celui qui entraînait Blanquefort (Division d’Honneur) depuis l’an dernier, va rester en DH et prendre les commandes des « Pingouins » libournais. L’ancien milieu de terrain, capitaine des Bordelais champions de France 1999, semble donc s’épanouit dans le monde amateur girondin.

Pour William Prunier (46 ans), par contre, les choses vont moins bien. L’ancien défenseur du FCGB dans les années 90 quitte le club de Colomiers (Haute Garonne) sur un échec, à savoir une relégation en CFA. Cependant, l’ancien d’Auxerre, Marseille, Montpellier, Manchester United, Naples ou encore Toulouse reste fier de son bilan global :

 » Moi, j’étais là pour faire progresser le club avec pour objectif de le maintenir en CFA. La première saison nous terminons 4e, la suivante nous sommes premiers et celle-ci nous étions en National. Mais nous n’étions pas assez armés pour faire mieux dans ce championnat. Nous avions un budget limité. Nous partons avec le dossard 18 et nous terminons 15e. Il nous manque un point pour nous maintenir. Je suis arrivé, le club était en CFA et je le laisse en CFA avec cet intermède en National. Alors tant mieux si Colomiers est repêché. Mais ma plus grande fierté, c’est d’avoir fait venir certains joueurs de CFA2, DH et DHR et de les avoir amenés jusqu’en National.

(…) J’éprouve du regret car je n’ai pas pu amener toutes mes idées. Je prends bien sûr ma part de responsabilité dans nos résultats. On m’a fait confiance mais pas tout le monde. Je sais que certains ont voulu me faire sauter au sein du comité directeur, d’autres m’ont soutenu. Remettre en cause mon travail, c’est dur car à mon niveau, je fais une remise en question permanente. (…) Voilà, l’aventure s’arrête là mais c’est la règle du jeu. Je regrette aussi de n’avoir vu aucun dirigeant depuis deux mois, depuis l’annonce par le président de ma non-reconduction. Je n’attends aucun remerciement mais par correction au moins un au revoir. C’est décevant ! «