Saivet parle de Rolan et de sa blessure cachée

Le Club House de Girondins TV (s’abonner version web et version TV)  a diffusé des longs extraits de la conférence de presse d’avant Ajaccio – Bordeaux d’Henri Saivet. En voici quelques extraits, retranscrits par nos soins, où il évoque l’ascension de Diego Rolan dans l’équipe et sa propre forme, plombée par une blessure récurrente à l’adducteur :

« Diego est mieux. Sa position actuelle de milieu droit n’était pas la sienne au départ et il s’y adapte de mieux en mieux. Il communique plus, et nous on lui parle en lui disant de se lâcher, de jouer comme il sait faire. On est tous contents qu’il ait marqué son premier but, on espère que ce sera un déclic et qu’il va en mettre d’autres car il peut nous apporter sur la fin de saison. Il est intéressant, généreux. Il n’a pas eu de chance jusqu’à présent, mais il a marqué ce weekend et il a failli en mettre un deuxième fantastique, malheureusement le gardien a repoussé son tir… On le sent vraiment  de mieux en mieux, donc c’est bien pour l’équipe. (…) Il était à la recherche de son premier but, on sentait qu’il était frustré de ne pas être encore décisif pour l’équipe. Mais aux entraînements il se bat, il est toujours là, il a envie et ne lâche jamais. Son cri de joie sur son but prouve que c’était une libération. On pourra compter sur lui pour la suite. Vu qu’à la base il est attaquant de pointe et donc attiré par le but, tous ses appels sont vers le but. Sur l’action du but, quand j’ai levé la tête et que j’ai vu son déplacement, je savais qu’il fallait lui mettre un ballon pour qu’il n’ait plus qu’à marquer.


Je traîne une douleur à l’adducteur qui ne part pas malgré les soins donc on essaye de gérer sur la semaine pour avoir le moins de séances possibles tout en arrivant au match du weekend avec de la  fraicheur.
Mais ce n’est pas toujours évident car des fois c’est l’inverse qui se produit et je n’ai pas de jus sur les matches. Mais il va falloir gérer avec ça car je vais devoir faire avec cette blessure jusqu’à la fin de la saison. Sur certains gestes je la sens, sur d’autres non mais c’est embêtant car je ne peux pas être à 100% tout le temps et aider l’équipe comme je le voudrais. Mais je ne veux pas m’arrêter, je fais face pour le bien de l’équipe. Le manque de rythme et de repères coûte cher parfois, c’est pour ça que j’ai voulu m’entraîner toute la semaine pour avoir plus d’automatismes. (…) Je sais que je prends le risque d’être moins bon aux yeux des gens, mais pas de soucis, j’assume totalement. »