Carrasso et les critiques médiatiques

Cédric Carrasso a répondu aux critiques médiatiques récurrentes sur le jeu des Girondins lors de son passage sur Gold FM ce mardi. Le gardien girondin a également précisé sa pensée sur les critiques dont il a fait l’objet récemment (un journaliste l’avait comparée à une ado complexée par ses rondeurs).
« Les journalistes qui parlent comme ça, ce qui me fait plus de la peine pour eux, c’est qu’ils ne réalisent pas qu’on n’est pas que des joueurs de foot, pas qu’un nom « Carrasso » pendant 90 minutes puis qu’on s’enferme au placard ensuite. J’ai des enfants et de la famille qui lisent des choses qu’ils ne comprennent pas. Ça me touche par rapport à eux. En ce qui me concerne, ce journaliste, je ne le connais ni d’Adam ni d’Eve, il ne m’apporte rien, et il ne m’apportera rien après ma carrière. Je ne relèverai jamais, surtout par rapport à quelqu’un que je ne connais pas. Si c’est quelqu’un avec qui tu discutes, tu peux apporter des explications mais c’est ce que j’appelle une attaque gratuite, qui fait partie du jeu.

Je préfère qu’on dise « Ah Carrasso, il a déconné à Sochaux, il a prit un but… » ça, ça fait partie de son métier. Ce qu’on te demande quand tu es footballeur c’est d’être performant. Après on essaye souvent, et ce sont les médias d’aujourd’hui, de s’attaquer à toute autre chose que le football parce qu’on ne sait pas quoi dire d’autre. […] Je trouve ça petit. Je les laisse parler. S’ils ont envie de parler, ils parlent, moi je sais ce que je donne sur le terrain.« 

Les critiques des médias sur le jeu des Girondins :
« C’est comme un joueur en début de carrière. On va te coller une étiquette par rapport à tes premiers matchs, etc… Aujourd’hui, on s’est collé une étiquette à Bordeaux et peu importe ce qui se passe, tant que tu n’auras pas joué 35 matchs d’affilée avec un jeu exceptionnel, tu seras critiqué. C’est le problème du football ou du sport en général, enlever cette étiquette… parce que du moment où tu es catalogué, on reste dessus. Quand ça se passe bien, on dit « ouais mais on demande à voir » et quand ça se passe mal on te tape dessus. Aujourd’hui, Bordeaux c’est l’équipe qui joue mal, c’est comme ça et quoi qu’il arrive ce sera l’équipe qui joue mal.«