Gillot, le « centenaire » avec le plus de nuls

Fêtant, aujourd’hui même, ses 54 ans, l’entraîneur du FCGB Francis Gillot s’apprête aussi à intégrer un club assez fermé, celui des entraîneurs ayant disputé au moins 100 matches de L1 sur le banc des Girondins. Son 100ème match, il aurait dû le disputer en ce moment même, face à Lorient, mais le report de cette rencontre ne fait que retarder l’évènement, l’empêchant de coïncider avec son anniversaire.
Toutes compétitions confondues, l’ancien coach de Lens et de Sochaux, vainqueur de la Coupe de France en 2013 et ayant qualifié 2 fois les Girondins en Coupe d’Europe, a dirigé 133 matches pour 52 succès (39%), 43 matches nuls (32%) et 38 défaites (29%). 
Cet assez bon bilan d’ensemble est cependant un peu léger face à ceux de ses prédécesseurs. Ainsi, en prenant en compte uniquement le championnat de France, Bordeaux n’a remporté « que » 38 de ses 99 matches avec Francis Gillot sur le banc de touche, pour 36 nuls et 25 défaites. On est loin des 62 succès, 20 nuls et 18 défaites de Laurent Blanc au moment d’atteindre le cap des 100 rencontres de L1 avec les Marine et Blanc, ou même des 52 victoires, 25 nuls et 23 revers d’Élie Baup, ou encore des 51 triomphes, 26 scores de parité et 23 déroutes d’Aimé Jacquet, grands coaches girondins du passé.
Certes, les époques et les effectifs ne sont pas vraiment les mêmes, mais les comparatifs détaillés de ces différents bilans, proposés par le site de stats Scapulaire.com, permettent, à nouveau, de constater toutes les difficultés du Bordeaux de Gillot, faute d’un jeu suffisamment bon, à tenir un résultat quand il mène… Ou, tout « simplement », à mener au score régulièrement. 
En termes de points, la moyenne de Gillot est de 1.52 points pris par match (150 points en 99 matches), loin de celle de Blanc (2.06), de Baup (1.81) ou Jacquet (1.79). La différence avec les « anciens » se situant au niveau des matches nuls, et l’écart entre la victoire et le nul étant de 2 points, on se rend d’autant plus compte à quel point les unités égarés en fin de match – une triste manie bordelaise ces dernières saisons – font mal…