4 buts en 7 matches depuis 2014

Il y a un mois, à peine, tout allait bien pour Bordeaux. 4èmes à la trêve avec 31 points en 19 matches (5èmes en réalité car Saint-Étienne a gagné son match en retard pour repasser devant) les Girondins comptaient une des attaques les plus prolifiques de L1 et restaient sur une dynamique de presque 2 points par match depuis mi-septembre (14 journées).

De quoi voir l’année 2014 avec ambition… Mais, les blessures conjuguées de Vieira Jussiê et de Cheick Diabaté, la méforme d’un Henri Saivet obligé de jouer seul en pointe, ce pourquoi il n’est pas fait, les envies d’ailleurs de Ludovic Obraniak, la baisse de régime de Nicolas Maurice-Belay et de Grégory Sertic (qui revenait d’une opération au coeur) ainsi que les débuts délicats d’un Guillaume Hoarau bombardé titulaire par défaut et attaquant référent sitôt recruté, mais pas encore dans le rythme après une saison ratée en Chine et de de longs mois sans jouer, sont autant de choses qui ont marqué une chute de ce fragile édifice.

Ainsi, sur les 7 matches qu’ils ont disputés en janvier 2014, les Bordelais présentent un bilan peu flatteur de 2 victoires (à Raon l’Etape, 2-1, en 32èmes de finale de Coupe de France, contre Siant-Etienne, 2-0, en championnat), 4 défaites (Contre Toulouse et à Bastia, 1-0 à chaque fois, puis face à paris, en quart de finale de Coupe de la Ligue, 1-3, et en L1 ce vendredi, 0-2) et 1 match nul… Sachant que ce « match nul » est le 0-0 à Ajacico face à L’Ile Rousse en 16ème de finale de Coupe de France, et qu’il s’est suivi par une élimination honteuse aux tirs au but, on peut donc le considérer comme un 5ème revers.

Désormais éliminé de toutes les Coupes, Bordeaux n’a plus que championnat et les 15 dernières journées pour réussir une saison mal embarquée. Mais le bilan de janvier (3 points sur 12) a largement freiné les ardeurs de novembre-décembre… Même si, mathématiquement, le top 5 reste accessible.

Avec seulement 4 buts marqués en 7 matches (2 contre Raon l’Etape et 2 contre Saint-Etienne) pour 8 encaissés (dont 5 en 2 rencontres contre le PSG), les chiffres sont là. Si la défense parvient encore à ne pas prendre trop de but, l’attaque piétine pour se créer des occasion et les convertir.

Quand on sait que Diabaté et Jussiê pèsent 12 des 29 buts marqués en L1 (soit 41%) et que le FCGB ne score quasiment plus sans eux, même si Obraniak (parti à Brême), Maurice-Belay, Saivet et Sertic totalisent 13 buts en championnat à eux 4, on se rend compte à quel point leurs retours sont attendus avec impatience.

Surtout que les prochains adversaires (Lorient, Reims, Evian, Sochaux) sont ceux contre qui ils faut prendre impérativement des points pour remonter et rester dans la course ! Ce qui sera plus facile avec de véritables attaquants de métier pour marquer des buts.