Triaud et Sertic ne digèrent pas

Le site officiel du FCGB nous propose les réactions de Jean-Louis Triaud et de Grégory Sertic à l’issue du match Lyon – Bordeaux (1-1) d’hier soir. Le président et le milieu de terrain des Girondins s’accordent sur un sentiment commun à tous : la déception mêlée de frustration, mais n’expliquent pas le nouveau « craquage » de l’équipe en fin de match de la même façon.
Tiaud : « C’est extrêmement décevant. Des occasions de remonter au classement, nous en aurons d’autres mais je m’arrête juste au match de ce soir. C’est très difficile de perdre… enfin de perdre deux points dans les dernières minutes alors que nous avions fait le plus difficile. Nous étions à 11 contre 10, c’est très frustrant, même si le résultat nul n’est pas usurpé sur l’ensemble de la partie. Le football ne fonctionne pas comme cela, il n’y a pas de logique. Nous étions venus pour défendre et contrer, nous l’avons très bien fait. Lyon était là pour construire et pousser. Ils l’ont bien fait aussi avec un gros pressing. Nous avons su être plus réalistes qu’eux.

Quand tu es plus réaliste que Lyon, alors que cette équipe est dans une situation difficile, tu n’as pas le droit de prendre un but à trois minutes de la fin.  Lyon jouait son va-tout en fin de match. De notre côté, nous avons fait beaucoup d’efforts et certains étaient fatigués en fin de match. Cela se voyait. Certains avaient du mal à revenir, marchaient sur le terrain. Ce n’était pas un problème d’envie mais, à mon avis, une question physique. Ils avaient beaucoup donné. Il a manqué un peu de lucidité sur la dernière action afin de dégager proprement, sans précipitation. »   

Sertic : « On peut toujours dire que nous avons fait un bon match mais nous ne pouvons pas le voir ainsi. Pour nous, ce n’est pas un bon résultat donc nous ne pouvons pas parler de bon match. Nous aurions dû repartir avec les trois points et je vous aurai dit que j’étais content de l’équipe car nous avions bien tenu. Ce n’est pas le cas, je suis très déçu.  Nous avions le match en main. Nous pouvions les faire courir. Nous l’avons fait de temps en temps et, à un moment, nous nous sommes mis à dégager, sans raison. Nous avons paniqué.

Nous n’avons pas eu confiance en notre jeu, en notre technique, c’est malheureux. Je suis déçu de ne prendre qu’un point ici.  Nous avons pris ce but à force de reculer. C’est difficile à expliquer. Je ne trouve pas les mots, la déception est grande. Nous n’avons pas cessé de reculer alors que Lyon était à dix. C’est nous qui devions aller de l’avant et leur mettre la pression. C’est dommage. La fatigue ? Quelle fatigue ? Nous sortons de la trêve internationale. Nous avions deux ou trois joueurs concernés mais les autres étaient à 100%. C’est dans la tête que ça se passe. »