Gillot : « Jussiê – Diabaté, pour l’instant on va jouer comme ça »

Au club depuis janvier 2007 et encore sous contrat jusqu’en juin 2015, Jussiê (30 ans) n’a de cesse d’alterner le bon et le moins bon. En ce moment, le fantasque brésilien est dans une bonne phase… Enfin durable ? Rien n’est moins sûr, surtout pour Francis Gillot, interrogé à son sujet en conférence de presse d’avant Lyon – Bordeaux, qui l’a fait venir en France à l’époque où il entraînait le Racing Club de Lens.
« On aimerait bien qu’il soit constant et que ça continue, car il est très intéressant dans les prisses de balle, dans la tenue du ballon. On voudrait qu’il soit régulier et qu’il fasse une bonne saison. Son problème c’était les blessures et le manque de constance, mais il montre aujourd’hui, depuis 1 mois ou 2, qu’il est capable d’apporter quelque chose à l’équipe. J’espère qu’il aura ça toute l’année…»
Prêté à Al-Wasl (Émirats Arabes Unis) de janvier à juin dernier, le néo N°20 du FCGB est finalement resté en Gironde malgré des volontés affirmées de départ durant l’été. Une situation dont ne semble pas s’émouvoir Gillot :

« Je lui ai dit qu’à partir du moment où il n’a pas trouvé de nouveau club et où il reste ici, il fait partie de l’effectif. S’il est bon, il joue, sinon il ne joue pas. Je n’ai aucun état d’âme par rapport à ça, c’est le métier qui le veut, la conjoncture aussi. S’il reste et qu’il fait les efforts pour jouer, il joue et il n’y a aucun problème. »

Enfin, sur l’éternel dossier de son utilisation, le technicien nordiste des Girondins ne veut pas changer une formule qui tient la route depuis le retour dans la rotation de Jussiê (à défaut d’avoir permis de gagner d’autres matches que celui contre Sochaux) et indique que le duo Jussiê – Diabaté a sa préférence actuellement :

« Jussiê est un garçon intelligent et technique et, quand on a ces deux ingrédients, c’est plus facile de s’en sortir. Il a, en plus, de l’expérience maintenant. Il est assez complémentaire avec Cheick Diabaté, qui joue en pivot, et lui qui prend la profondeur avec sa vitesse. Ils sont intéressants. Ça me force à mettre Henri Saivet sur un côté même si je le trouve mieux dans l’axe, mais pour l’instant on va jouer comme ça. C’est bien d’avoir plusieurs joueurs capables de jouer derrière Cheick. »

A lire également, l’article de Lawrence Leenhardt pour L’Equipe avec les explications du principal intéressé sur sa situation de revenant dans le onze de départ.