Paul Bernardoni : « Gaëtan Laborde ne m’a dit que du bien de Clermont, je lui fais confiance »

Le site du journal ‘La Montagne’ publie un entretien avec Paul Bernardoni, gardien de but des Girondins prêté à Clermont (Ligue 2) pour la saison 2017/18. L’international en U20, qui effectue une bonne prépa avec les Auvergnats de Corinne Diacre, parle de sa venue et de ses objectifs.

« Cela fait pratiquement deux semaines que je suis là et ça se passe très très bien. Je suis très heureux de faire partie de ce groupe, j’ai été très bien accueilli, ça fait plaisir. Les entraînements se passent bien, on monte crescendo. Cela permet de vite rentrer dans le bain. Je préfère trop parler que pas assez. C’est une chose que l’on m’a peut-être trop reproché quand je suis arrivé à Bordeaux. J’ai appris par rapport à ça. Au moins, mes coéquipiers savent qu’il y a quelqu’un dans leur dos. qui les accompagne. Et moi, ça me permet d’être attentif, de rester dans le match quand il n’y a pas grand-chose à faire. Cela m’aide aussi dans ma prise de repères, par rapport à mes partenaires. J’apprends de leurs réactions. On a peu de temps pour se connaître.

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(…) Mes premiers contacts avec Clermont datent de la période où Mehdi Jeannin s’est cassé le poignet (septembre 2016, Ndlr), mais cela n’avait pas pu se faire. Après, depuis six mois, il y avait des contacts. Du coup, quand Clermont est revenu cet été je savais que l’intention était réelle. J’ai eu la coach, le président, l’entraîneur des gardiens au téléphone. J’ai dit : « allez on fonce ! » C’est vraiment un choix de ma part. Aller en Ligue 2 ne m’a pas fait peur du tout ! Le but c’est de retrouver du temps de jeu. Je n’ai pas la prétention de dire non sous prétexte que j’ai déjà joué en Ligue 1, à Troyes ou à Bordeaux. L’objectif c’est de jouer, d’être performant et de faire une grosse saison avec le Clermont Foot. En football, on ne sait pas ce qui peut se passer.

Si Gaëtan Laborde m’a conseillé ? Carrément ! Avec ‘Guéguette’, on en avait déjà discuté bien avant. Il ne m’en avait dit que du bien. Cet été, je lui ai envoyé un texto en vacances et il m’a dit de foncer. Quand je lui ai répondu que j’avais signé, il m’a dit : « C’est génial, tu vas voir ». Vu qu’on s’entend bien, je lui fais pleinement confiance. »