Stéphane Moulin : « On n’exclut pas de jouer à 2 devant, avec Baptiste Guillaume et Enzo Crivelli »

Stéphane Moulin, entraîneur du SCO d’Angers, a commenté, sur RMC, l’arrivée d’Enzo Crivelli, en provenance de Bordeaux. Le technicien de l’équipe angevine explique, à demi-mots, qu’il pourrait, notamment grâce à Crivelli, revoir tout le jeu de sa formation, réputée très (trop ?) défensive.

« On avait anticipé la vente de Diédhiou à Bristol avec la venue de Crivelli. Pour un club comme le nôtre, c’est la loi du jeu : on doit anticiper le remplacement de ceux qui ont signé 4 ans chez nous et partent après 1 an. C’est aussi une satisfaction de recommencer, car cela veut dire que ces joueurs sont devenus bons, un peu trop pour nous même, donc ils partent ailleurs… Nous, on prend des risques, avec sérénité et confiance, dans le recrutement. On est souvent obligés de tenter des paris, avec des joueurs qui n’ont pas encore joué en Ligue 1. Cela marche plutôt bien, on fait du bon boulot, et les clubs n’ayant pas pris les risques au moment où on les prend viennent nous payer ces joueurs plus cher après.

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Toko-Ekambi ? L’objectif est de le conserver, ce n’est pas du tout dans les plans de le laisser partir, même s’il y a des intérêts… Mais pas d’offres encore. Après, si une offre arrive, dans la fourchette de ce que l’on vise pour lui… On ne mettra jamais l’équilibre du club en péril. Le SCO existait avant, existe en ce moment et existera encore sans chacun des joueurs de l’effectif : le collcetif prime sur tout. Cet été, avec les recrutements d’Enzo Crivelli et de Baptiste Guillaume, on verra bien comment on trouvera notre système de jeu, par rapport aux joueurs qu’on a, et puis à la complémentarité qu’ils développeront. On n’exclut pas, surtout si N’Doye part ; ce  à quoi on se résigne de plus en plus, ; de jouer à 2 devant, avec Baptiste et Enzo. Le club évolue, progresse, mais reste un petit club. Ce n’est pas négatif pour moi, cela n’empêche pas l’ambition : celle d’exister en Ligue 1. Je trouve que, depuis 2 ans, on prouve qu’on a notre place, en se remettant en cause de façon permanente, car on n’a pas plus de moyens. Mais je suis persuadé qu’on recréera encore une belle équipe, un vrai collectif, avec de belles révélations. Je considère que si on reste 5 ans en Ligue 1 ; avec l’objectif, pour l’instant, d’y rester ; on sera vraiment devenu un club de L1.

(…) Pour la 1ère journée de Ligue 1, on reçoit les Girondins de Bordeaux. La dernière fois, en quart de finale de Coupe de France, on les avait battus. C’est peut-être un signe… »