Ali Benarbia raconte sa tumultueuse carrière internationale et son conflit avec la fédé algérienne

Samedi soir, dans « L’After Foot » d’RMC, lors d’un débat, un auditeur a pu interpeler Ali Benarbia sur le fait que l’ancien joueur de Martigues, Monaco, Bordeaux (champion de France 1999) et Paris était passé à côté d’une belle carrière internationale, et peut-être avec la France. Voici la réponse du concerné, qui a compté ‘seulement’ une dizaine de sélection avec l’Algérie, dont il rêve pourtant de devenir… sélectionneur.

« Je n’ai toujours voulu jouer qu’avec la sélection algérienne. Mais si je n’ai pas joué pour l’Algérie, c’est car moi j’ai refusé la sélection depuis 1986. Je l’ai fait pour des raisons personnelles, et les responsables de la Fédération sont au courant. Cela s’est réglé quand je suis arrivé, en 2000. Mais je ne pouvais pas être appelé par l’Équipe de France, pour la simple raison que je n’avais que le passeport algérien, pays où je suis né, avant d’être naturalisé Français à 21 ou 22 ans. Auparavant, j’avais régulièrement été sollicité pour intégrer les équipes de France de jeunes, mais je ne pouvais y prétendre. À cette période, j’ai déjà contacté le consulat algérien, mais ils n’ont jamais rien fait.

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(…) L’Algérie a commencé à m’appeler à partir de 86, après la Coupe du Monde, mais je n’en voulais pas du tout, car je commençais à jouer en pro, en France. Eux, ils ont gagné la Coupe d’Afrique 90 après, en Algérie, la seule qu’ils aient gagné… Mais je ne voulais pas venir à cause du contexte de l’époque, qui a commencé en 87, avec la guerre civile – mes deux sœurs vivent là-bas, donc je sais… – et la très mauvaise organisation de la Fédération à ce moment-là. Heureusement, la fédé va 10 fois mieux aujourd’hui, c’est hyper professionnel ! »