Élisa Launay : « Je m’étais toujours dit que dès que les Girondines ouvriraient j’essaierai de venir »

Encore dans son entretien d’hier, sur la radio R.I.G (émission ‘Girondins Analyse‘), la gardienne Élisa Launay a expliqué comment elle était arrivée aux Girondin(e)s, l’été dernier, en provenance de Montpellier, après avoir joué (notamment) à Blanquefort.

« A la base, je m’étais toujours dit que dès que les Girondins ouvriraient leur club féminin j’essaierai de venir, car ma famille habite ici, ce qui m’aide énormément à progresser. Quand j’ai su que ça se faisait, j’ai suivi leurs résultats, en D2, et j’ai vu que c’était bon. Puis elles sont montées, et cela m’a attirée. J’ai envoyé un CV, je les ai contactés, je suis venue passer des essais, et voilà. Je n’avais pas de possibilités d’avoir du temps de jeu en D1 à Montpellier et je voulais jouer à ce niveau, ce qui est le cas ici, mais au départ je n’avais pas eu d’assurance. La concurrence m’a motivée, la motivation de devenir première gardienne m’a énormément apporté, j’aime ça, cette incertitude. Avec Alizée (Nadal, l’autre gardienne de l’équipe jouant régulièrement, NDLR) ? On a commencé toutes les deux à égalité, et au fur et à mesure ça s’est fait…

Actualités : Match nul face à Juvisy (1-1), les Girondines restent relégables - Girondins33

(…) Les garçons ? Franchement, on n’y fait pas trop attention, car on les fréquente pas, donc je ne peux pas vous parler d’eux, vous dire comment ils sont. Quelques uns viennent parfois pour voir nos matches, en tribunes, mais ils ne nous parlent pas ensuite. Après, déjà, nos rythmes ne sont pas du tout les mêmes, nous on s’entraîne le soir, de 19H, ou 19H30, à 21H. (…) Au niveau de la section féminine, c’est Ulrich Ramé, le directeur technique, et l’entraîneur Jérôme Dauba qui discutent ensemble et décident. Les dirigeants, dont Ulrich Ramé, viennent régulièrement voir nos matches, surtout à domicile. Dimanche, contre Juvisy, le nouveau président, Mr Martin, était là, pour voir le match puis pour nous parler dans les vestiaires ensuite. On sait que le niveau et l’image de la section féminine des Girondins restent à faire. »