Lucas Dumai et Raphaël Crivello détaillent comment ils concilient formation de footballeurs et études

Hier, les U19 des Girondins de Bordeaux, en tête de leur poule de championnat, sont allés s’imposer 2 buts à 1 à Brest. Dans l’équipe de Jean-Luc Dogon, Raphaël Crivello et Lucas Dumai étaient titulaires.

Raphaël (arrière latéral gauche) et Lucas (milieu défensif) étaient d’ailleurs les invités de « Girondins Analyse« , lundi dernier, et nous avaient parlé de ce match et de l’enjeu pour eux de bien finir la saison. Mais les deux espoirs du FCGB, âgés de 19 ans, ont aussi pu expliquer la manière dont ils arrivaient à composer entre la vie d’apprenti footballeur d’une part, avec les exigences physiques liées à cela, et les études, d’autre part, au cas où ils n’arriveraient pas à faire une carrière professionnelle.

DUMAI : « Sur la dimension physique, on a des rappels, mais le plus gros se fait quand même en début de saison, sur la prépa physique de l’été, qu’on commence dès le 15 juillet. Là, c’est vraiment dur, on est crevés… Mais on prend la caisse pour tenir. Et on a déjà un programme, avant, pendant les vacances. »

CRIVELLO : « On ne doit surtout pas arriver en touristes et risquer de se blesser car on n’a rien fait niveau courses, étirements, musculation… Avec la chaleur de l’été, en plus, c’est vraiment pas le bon plan (rire), car c’est là qu’on engrange de l’énergie pour tenir toute la saison. C’est vraiment très, très important. On a deux moins très intenses, qui n’ont même rien à voir avec le programme des vacances pour reste en forme.

http://www.zupimages.net/up/17/12/e3tk.jpgL. Dumai

(…) Parallèlement à notre développement physique et notre apprentissage du football, il y a aussi les études. Et au centre de formation des Girondins, ils sont partenaires avec deux lycées : un pro, où nous étions, et un professionnel. Tout est hyper bien organisé pour suivre des cours et s’entraîner, avec des études le soir et des profs qui viennent nous aider si on a des difficultés. Raphaël et moi avons eu notre bac, S et ES, et on est maintenant, tous les deux, en STAPS (Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives, NDLR), en 1ère année de licence. C’est encore une autre organisation, on a mis un peu de temps à s’y faire, mais maintenant c‘est bon, on est dans le rythme pour cumuler foot et études. »

DUMAI : « On reste quand même branchés sport, même dans les études, puisqu’on étudie tout ce qui est préparation physique, élaboration d’entraînements, selon les sports, management sportif, pour travailler chez des marques ou dans des clubs. On peut même rattraper des études de kiné, après, avec des passerelles, mais ce n’est pas le but à la base.  Ça reste très ouvert. »

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CRIVELLO : « On a aussi des réunions ; sans vraiment parler de ‘formations’ ; et on en a eu une la semaine dernière, par rapport aux risques sur les réseaux sociaux et à comment avoir une bonne image auprès du public, des supporters, en montrant une bonne impression du club. On nous apprend aussi qu’une mauvaise expression ou un retweet peut nous retomber dessus et nous faire connaître de mauvaises choses de la communication. On a récemment eu pas mal d’exemples, avec Serge Aurier au PSG et André Poko aux Girondins. Donc on fait bien attention à ça, et on est bien formé sur ce point, avec l’ex dénommé ‘Claude P.’ (rire). Et c’est lui qui vient nous informer assez régulièrement sur ce sujet, vu qu’il gère désormais la communication du site officiel des Girondins et leurs réseaux sociaux. Il est aussi là pour surveiller l’image qu’on donne du club sur les réseaux. »

DUMAI : « On a chacun nos comptes personnels sur les réseaux sociaux, mais après, tant qu’on n’est pas pros… Enfin, on gère quand même ce qu’on publie, on se rend bien compte de tout ce qui se passe. »