Jérôme Dauba : « On sait qu’Albi et Metz sont des équipes que nous devons battre »

Pour que le weekend foot des Girondins soit parfait, il faudrait qu’en plus des pros (5/1 contre Montpellier) et de la réserve (4/2 à Angoulême), la section féminine ait aussi la bonne idée d’aller faire un très bon coup à Saint-Étienne, afin de se relancer dans la course au maintien en D1.

En attendant cette rencontre, qui a lieu ce dimanche à 15H, Jérôme Dauba, l’entraîneur des Girondines s’est confié à FootD’Elles.com. Il vante notamment l’implication et la progression de son groupe, venant de D2 dans son immense majorité, mais étant depuis quelques matches… premier relégable.

« Les filles sont amateures, elles s’entrainent le soir à partir de 19 heures, puisque certaines bossent, et d’autres font des études. Donc il y a eu du stress, et aussi des contrariétés, puis il faut qu’elles enchainent par une séance d’entraînement qui va leur demander concentration, investissement et implication. Jusqu’à présent elles faisaient cela 4 fois par semaine, et depuis la trêve on a rajouté une cinquième séance. C’est venu naturellement, il y a peut-être eu une prise de conscience dans l’objectif du maintien. Ça leur permet d’être plus compétitives, et c’est ce qu’elles veulent afin de décrocher leurs objectifs. Elles y mettent beaucoup d’investissement et je trouve que, par rapport à leur situation personnelle, c’est remarquable.

Actualités : Jérôme Dauba :

(…) Nos difficultés sur le terrain et nos courtes défaites ? Ce n’est pas une question de jeunesse mais d’expérience, dans le sens où, sur la première partie de la saison, on a commis des erreurs dans le jeu qui, parfois, nous ont couté des points. Quand on a un groupe aussi jeune, on sait très bien que ce genre d’évènements peut arriver, mais le plus important c’est de ne pas les réitérer, c’est pour ça que le groupe est en train de bien évoluer. Sur la phase aller, il y a eu des erreurs techniques et collectives qui nous ont permis de bien avancer. Avoir un groupe jeune (22 ans de moyenne, NDLR) ça a aussi des avantages. Ça permet d’avoir un collectif, frais, insouciant, dynamique. Les filles ne lâchent jamais rien et ne calculent pas.

(…) Les 3 points d’Albi gagnés sur tapis vert contre Paris ? Pour nous ça ne change rien globalement, on sait qu’Albi et Metz* sont des équipes que nous devons battre. Il ne faut pas qu’on attende après ces trois points pour se dire qu’il faut qu’on se maintienne, à nous de faire le boulot. »

*équipes classées 10ème et 12ème (sur 12) au classement, où le FCGB est 11ème, et donc premier relégable.