Geraldo Wendel : « Je ne peux que dire chapeau à Triaud, que ce soit comme président ou comme personne »

Troisième et dernier ancien bordelais à avoir témoigné pour Sambafoot.com en la personne de Geraldo Wendel, un des autres brésiliens majeurs des Girondins dans les années 2000. Le milieu gaucher réagit, bien sûr, au départ de Jean-Louis Triaud de la présidence du FCGB.

« C’est pour moi
le meilleur président que j’ai pu connaître dans toute ma carrière, vraiment.
Il a toujours été correct, simple, discret quand il le fallait
. Dans
les bons moments comme dans les plus difficiles, il trouvait toujours
les mots justes, je ne peux que lui dire chapeau que ce soit comme
président ou même comme personne, il a connu beaucoup de réussite dans
sa vie au club et en dehors du club. J’ai appris cette nouvelle un peu
par hasard, c’est ma femme qui avait vu, ensuite je me suis renseigné et
j’ai vu cela. J’ai pu voir aussi sa conférence de presse avec le
nouveau président et c’était intéressant de l’entendre évoquer son départ.
Je suis toujours très confiant pour Bordeaux même s’il part maintenant, je
pense qu’il donnera encore quelques conseils pour les prochains mois et
aussi pour le futur mercato, il ne partira pas du jour au lendemain
.

Il a dit qu’il aura du temps pour partir en vacances, j’espère donc qu’il
viendra au Brésil comme ça on pourra boire un verre avec Fernando
(Menegazzo) et parler de nos belles saisons à Bordeaux.
Je me rappelle qu’il prenait des nouvelles de tout le monde que ce soit
les joueurs ou ceux qui travaillaient au club, ils voulaient savoir si
nous allions bien, si nous avions besoin de quelque chose, il était très
attentionné et c’est bien pour cette raison que je pense que ce sera une
perte pour le club, mais c’est la vie, il va passer le relai. Il était
proche aussi des Sud-Américains avec Fernando, Cavenaghi, mais aussi Alejandro
Alonso, Jussiê, et même avec les entraîneurs comme Ricardo. En fait, il y avait toujours du respect, on savait aussi que chacun était à sa place, il restait le président mais il a toujours rendu les choses simples, c’était formidable. »