Triaud : « La réponse appartient aux joueurs »

En interview dans L’Equipe papier du jour, le président bordelais Jean-Louis Triaud revient sur l’actualité des Marine et Blanc, notamment le match perdu tristement à Saint-Etienne, le regain d’implication attendu de la part des joueurs, son bilan régulièrement critiqué ou encore le départ de Jaroslav Plasil en fin de mercato et la situation financière instable mais en amélioration du FCGB. Voicic quelques extraits de ses propos  :

« Avant Saint-Étienne, le coach me dit qu’il a vu une bonne semaine d’entraînement. Et pour que Gillot me dise ça, c’est qu’elle devait être vraiment excellente. Il avait aussi averti les joueurs sur le contexte revanchard des Verts. Alors, il ne comprend pas. Il ne peut pas leur mettre des piles dans le dos et les téléguider du bord de touche… À la fin, on marque un but. Dans ces circonstances, on voit souvent des joueurs se précipiter sur le ballon pour le ramener dans le rond central. Là, non. Ensuite, je m’attendais à voir dix types dans la surface adverse pour essayer d’égaliser. Et sur le premier ballon qu’on touche, on fait une passe vers l’arrière. Je me suis dit : “Ils sont drogués ou quoi ?” La réponse appartient maintenant aux joueurs, mais je suis certain qu’ils ont les moyens d’être plus constants. »

« Depuis quatre ans, on a gagné les quatre titres français : le Championnat, le Trophée des Champions, la Coupe de la Ligue et la Coupe de France. Dire qu’on n’a rien fait depuis que M6 est là, je ne peux pas l’accepter. J’entends le même discours à chaque début de saison depuis vingt ans. En 1999, l’année du titre, il y avait même eu une banderole à l’entraînement disant : « On veut une équipe »

«  On était réticents au départ de Plasil, on l’a écouté. Il avait envie de connaître autre chose. L’entraîneur a estimé qu’il avait un effectif suffisant. Et à chaque fois qu’on recrute, on barre un jeune du club. »

« On a amélioré la situation financière même si ce n’est pas encore brillant. Certaines prolongations, en concertation avec l’entraîneur de l’époque, Laurent Blanc, ont été faites à un niveau élevé après le titre de champion. Des supporters nous disent qu’on a commis des erreurs. Mais si on n’avait pas prolongé du monde, on nous aurait reproché d’avoir des oursins dans les poches. »

NB : Le président des Girondins est actuellement en interview sur GOLD FM (de 19 heures à 20 heures) et répond aux questions des supporters.