Franck Signorino : « Cheick Diabaté, à partir du moment où on parle de lui c’est qu’il intéresse »

Arrière latéral du FC Metz et ancien joueur de Reims, Franck Signorino, invité dans « Le Vestiaire » (SFR Sport), a parlé de deux anciens bordelais : Cheick Diabaté, son actuel équipier en Lorraine, et Grzegorz Krychowiak (PSG), qu’il a connu au Stade de Reims.

« Grzegorz c’est une force de la nature. En sentinelle, il nous a fait un bien fou, c’est un pare-feu extraordinaire devant la défense, car il a un gros volume de jeu, c’est un vrai battant, il est puissant. Si le club est redescendu en Ligue 2,  c’est un peu car il n’a pas pu le remplacer. Mais dans l’intimité du vestiaire, c’est quelqu’un de très discret, et on l’appelait même ‘l’autiste’, car il parle très peu et qu’il est très lunatique. S’il n’est pas décidé à s’ouvrir, tu peux faire ce que tu veux… Il trace sa route, tout simplement. Aux entraînements, il venait avant les autres pour bien s’étirer, pour se faire masser. Il sait où il va et il est très individualiste dans son approche au quotidien ; par contre, sur le terrain, il va se battre pour l’équipe et fait tout pour les autres, en allant au bout de ses efforts. C’est donc un coéquipier modèle, qui correspond à ses origines polonaises, avec un côté travailleur et vraiment très déterminé.

(…) Cheick ? Oui, c’est un bon vivant, je confirme. Le groupe vit pas mal du tout, et on est dans le lot des équipes qui jouent le maintien, avec des hauts et puis aussi des (très) bas… Mais Cheick est arrivé avec sa bonne humeur, sa façon un peu folko de jouer au foot et de répondre aux questions… Il a toujours le sourire, quoi qu’il arrive, et même quand il se fait chambrer à outrance, comme c’est le cas en ce moment. C’est devenu la coqueluche de ‘J+1, avec Julien Cazarre qui le taille pas mal, mais il le prend très bien, avec philosophie, et il part du principe qu’à partir du moment où on parle de lui c’est qu’il intéresse du monde. »