Julien Faubert : « Il faut s’adapter à la mentalité des gens des pays nordiques »

Vendredi, dans l’émission « Devant Le Match » (podcast complet à voir en fin de brève), le programme juste avant Girondins Analyse, sur la radio bordelaise RIG, nos amis ont reçu Julien Faubert. Par téléphone, depuis la Finlande, l’ancien joueur des Girondins de Bordeaux, nouvelle recrue de l’Inter Turku a retracé l’histoire de ce mouvement assez surprenant.

« Mon arrivée s’est faite assez simplement. J’ai eu un contact avec une connaissance, un agent anglais qui connaissait l’entraîneur, Shefki Kuqi, ex joueur professionnel, puis j’ai discuté avec lui, avec le coach, du foot, de la vie et de tout. Il m’a donné envie de venir, de continuer l’aventure avec lui. J’ai été surpris par les infrastructures en arrivant, c’est un club familial mais très pro, un peu comme Bordeaux, avec des installations au top, et c’est très facile de pratiquer son métier ici, dans un cadre très pro, fait pour bien s’épanouir. Au quotidien, il faut s’adapter à la mentalité des gens des pays nordiques, qui sont en apparence très froids mais sont très chaleureux quand on les découvre ; ce qui est différent par rapport à la mentalité latine, plus vivante. Donc cela surprend, au début, mais par la suite tout va bien, ils sont accueillants et je suis très à l’aise ici. Sinon, le club est bien structuré, comme je l’ai dit, et il essaye de se développer à l’anglo-saxonne, en travaillant sur l’image, les réseaux, les relations avec l’étranger.

(…) Le froid ? C’est dur à croire, mais on s’y habitue (rire). C’est un froid sec, mais pas un froid humide comme on a chez nous, en France, donc en se couvrant on n’a pas froid, et c’est même parfois pire à Bordeaux, où le froid est humide, je vous assure. Mais, c’est sûr, on s’entraîne tout le temps en indoor ; le club est vraiment très bien structuré ; donc voilà… On ne met pas le nez dehors, surtout à moins 20 degrés (rire). (…) En tout cas, le coach a été surpris de ma bonne condition physique à mon arrivée. Mais j’ai toujours travaillé à côté pour entretenir la machine, faire du renforcement musculaire. J’ai 33 ans et je veux jouer encore 3 ou 4 ans. »