Antoine Kombouaré : « Pour avoir vu plusieurs matches de Bordeaux, j’ai du mal à lire leur jeu »

A l’instar de Jocelyn Gourvennec pour Bordeaux, l’entraîneur de Guingamp, Antoine Kombouaré, ayant justement succédé à Gourvennec sur le banc de l’EAG, a donné sa conf’ de presse avant le match de ce dimanche (15 heures) entre les Girondins et les Bretons (26ème journée de Ligue 1).

Extraits de ses propos :

« Bizarrement, quand on a joué Bordeaux cette saison, et je m’en rappelle forcément, on était devant eux au classement. Cette fois, on a deux points de retard… C’est une équipe difficile à lire, ou en tout cas son jeu. Quand on a joué chez eux en Coupe de la Ligue (3/2, NDLR), ils nous ont laissés le ballon et ont joué en contre, en étant chez eux. Mais ils sont capables, aussi, vu les joueurs de talent qu’ils ont, d’être plus dans la possession.

Quand ils avaient joué ici, à Roudourou (1/1, NDLR), ils avaient marqué assez vite, sur un coup-franc, ce qui nous avait un peu forcé à pousser, et on avait archi dominé la seconde période, même si notre égalisation était intervenue à la toute fin de match. Bordeaux avait, bizarrement, beaucoup subi, beaucoup attendu, mais il nous faudra surtout faire attention à leurs contres, à ne pas trop leur laisser d’espaces, en prenant surtout en référence le match de Coupe joué chez eux. En espérant aussi qu’ils soient moins efficaces, car ils sont en confiance, malgré leur défaite contre le PSG, en étant sur une série de bons résultats. Ils jouent dans un 4/3/3 classique, avec des anciens, des jeunes, des Plasil et Toulalan, des Malcom, Rolan, Kamano.

(…) Si cette équipe nous ressemble ? C’est difficile de le dire… Pour avoir vu plusieurs matches de Bordeaux, j’ai vraiment du mal à lire le jeu de cette équipe. Ils ont de la vitesse pour bien contrer, mais peuvent aussi jouer plus haut, et c’est une équipe qui ; eux-mêmes le disent ; ne montre pas tout le temps le même visage, en étant parfois bons et parfois en grande difficulté… Alors que nous, on a été plutôt linéaires. Pas dans les résultats, mais plus dans la façon de jouer, car on ne s’est jamais trop fait bouger et que cela s’est joué à l’efficacité. L’attitude et le comportement restent les mêmes, et il nous faudra surtout être efficaces, tueurs ; un peu comme lors de notre dernier match, contre Lyon (2/1, NLDR), qui est donc notre résultat de référence. Peu importe si on aura la possession ou pas, d’autant plus qu’on a vu très récemment qu’on pouvait être meilleurs dans le contenu que nos adversaires, mais si on n’est pas présents dans les zones de vérité… On le paye.

(…) On sera handicapés par au moins trois absences de joueurs majeurs, oui, mais il faudra compenser par d’autres qualités, comme la solidarité, la concentration et la communication… Sur un match, ce n’est pas vraiment un problème, on a un effectif fourni, et je n’aime pas me plaindre de toute manière. Ce ne sera donc pas du tout une excuse, au contraire, cela doit forcer ceux qui joueront à faire plus, beaucoup plus. Vous savez, on était au courant de ces absences et on a travaillé toute la semaine avec l’état d’esprit d’être meilleur sans eux. »