Cheick Diabaté : « Quand j’étais à Bordeaux, je supportais déjà un peu Metz, grâce à mes amis »

Attraction messine N°1 du moment, l’ancien buteur bordelais Cheick Diabaté, dont l’équipe de Metz joue à Monaco tout à l’heure, a été rencontré par SFR Sport dans le cadre d’un reportage sur l’atypique et attachant joueur malien.

Le concerné, répondant aux questions avec son style habituel, entre candeur, flegme et démesure, explique « être revenu en France avec beaucoup d’envie, car j’aime jouer au foot, et la Ligue 1 me fait du bien, car j’ai toujours aimé ce championnat ». Prêté en Lorraine par Osmanlispor (Turquie), l’attaquant de presque 2 mètres, veut profiter d’avoir « la chance d’être avec des bons joueurs et des bonnes personnes, dans un club où j’ai beaucoup d’amis qui ont joué » pour aider le FC Metz à rester en Ligue 1. Aussi, il revient, notamment, sur son départ des Girondins de Bordeaux, à la fin de son contrat, l’été dernier :

« Écoutez, le foot c’est comme ça. Moi, je crois au destin, et je pense, comme je le dis très souvent, que je ne suis pas parti de Bordeaux car je n’aime pas Bordeaux. J’aime bien cette équipe, je supporte toujours Bordeaux. Mais après, partir de Bordeaux m’a permis de voir et de connaître autre chose que je ne connaissais pas. Je peux même dire que ça me permet d’être là aujourd’hui et de discuter avec vous. (…) Quand j’étais à Bordeaux, je supportais déjà un peu Metz, grâce à mes amis qui jouaient ici. J’aime bien ce club.

(…) Non, je ne me dis pas que Bordeaux m’a mal jugé. Mais bon, je sais que c’est déjà arrivé que je sois mal jugé. Mais ce n’est pas grave. Cela me pousse à faire mieux, à mieux travailler. Mais je ne calcule pas trop, car le plus important c’est ce que j’ai envie de faire. Vous savez, la vie est belle, magnifique, il faut savoir la vivre, donc moi j’essaye d’être le plus souriant possible, de comprendre et aussi d’aimer les gens. C’est ça mon éducation : ne pas baisser les bras, surtout dans les moments difficiles, rigoler, vivre tranquillement quoi (sourire). Je vis simplement, car ma vie c’est le foot, le foot, le foot, rien que ça (rire). Dans la vie, il faut du respect avant tout. Je respecte tous les gens car j’aime bien qu’on me respecte, et sur le terrain c’est ma façon de parler, donc je me donne à fond pour dire merci à ceux qui m’aiment et me font confiance. »