Le cas Rolan, symbole d’une communication passable ?

Les Girondins avaient à peine repris l’entraînement qu’une première « affaire » venait démarrer l’année civile 2017 : l’absence « injustifiée » de Diego Rolan à la reprise de l’entraînement.

Le lendemain, Sud Ouest, via l’intermédiaire de… Jean-Louis Triaud, parlait d’abord un problème de passeport : « Il a soi-disant des excuses, un passeport à refaire de façon urgente. » déclarait le président des Girondins de Bordeaux, avant de préciser que le joueur recevrait des sanctions (financières ?) suite à ce manquement.
Malaise, quelques minutes plus tard, lorsque Diego Rolan, le principal intéressé, se sentait obliger de répondre via les réseaux sociaux en partageant, sur Twitter, un court message explicatif évoquant une agression subie par sa famille comme véritable excuse : « Mes parents ont été victimes d’une agression pour la deuxième fois dans le même mois. Ceci est une des preuves ». Joignant une photographie d’un dépôt de plainte daté du 14 décembre, ce qui pourrait être la première agression subie par la famille de l’international uruguayen, le N°9 du FCGB a donc confirmé les « problèmes personnels » rapportés la veille par @Girondinfos.
Voilà donc une situation délicate au final, qui met en avant le grand manque de communication au sein du club, et ce avant même que la seconde partie de saison ait commencé puisque on imagine mal le joueur, à l’autre bout du monde, accepter les accusations de son président faîtes dans la presse.