Dall’Oglio : « Contre Monaco, on avait bloqué les côtés, on s’était renforcé aussi dans l’axe »

Il y a 15 jours, avec Dijon, le coach Olivier Dall’Oglio avait perdu in-extremis du côté de Bordeaux (3/2), mais, quelques dizaines d’heures plus tard, sa formation tenait tête à l’AS Monaco (1/1).

Joint par Sud Ouest, il donne donc sa « recette » pour gêner les Rouge et Blanc, et ce alors que Bordeaux les joue dans un peu plus de 4 heures :

« On avait décidé de les jouer dans un système un peu différent, en 3–4–3. Cela n’a pas empêché qu’ils ouvrent le score. Mais je pense qu’on avait réussi à les ennuyer dans la production de leur jeu. On avait bloqué les côtés, on s’était renforcé aussi dans l’axe ce qui ne nous empêchait pas de pouvoir ressortir le ballon rapidement avec trois attaquants. C’est comme cela qu’on est arrivé à marquer à la 85ème, un peu aussi par l’usure. Les changements avec l’entrée de sang frais devant en fin de match (Tavares et Diony, habituels titulaires, NDLR) les ont secoués et surpris. Ils ont été poussés à la faute. C’était un gros challenge pour nous et il n’y a pas eu de faille dans le groupe : tout le monde a répondu présent au niveau collectif, avec Baptiste Reynet aussi, dans le but. Il y a eu une concentration de tous les moments. Je pense qu’il faut être solide mais aussi avoir le ballon et les en priver pour avoir quelques occasions.

(….) On est parti sur quelque chose de médian au niveau du bloc : on voulait les empêcher de démarrer tranquillement en étant agressif, proche d’eux, notamment de leurs joueurs offensifs. Ce sont des garçons capables de jouer court mais aussi long et si vous laissez des espaces dans le dos, ça peut aller vite. On a évité de se faire transpercer dans l’axe avec deux milieux défensifs. On les a gênés car on a été omniprésent, on ne les a pas lâchés avec beaucoup de solidarité. On a la chance de pouvoir marquer sur la fin de match mais on sentait qu’ils étaient moins bien à ce moment-là. »